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Thierry Breton - Atos : "Dimanche soir, je suis allé voir Arnaud Montebourg et je lui ai expliqué le détail des opérations sur Bull"
©BFM

Le Zap'Éco

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Thierry Breton était l’invité de Radio classique ce matin. Le PDG d’Atos revenait sur l’offre publique d’achat (OPA) émise pour le rachat de Bull. Un mariage "dans le but de créer un leader européen dans les domaines porteurs de l’informatique" que sont le "big data", et le "cloud computing". Le groupe veut proposer aux entreprises de "protéger de plus en plus ce qui constitue leur patrimoine informationnel". Une fois le projet d’OPA validée par les conseils d’administration d’Atos et de Bull "à l’unanimité", Thierry Breton raconte avoir "prévenu les autorités gouvernementales" : "dimanche soir, c’est vrai que je suis allé voir Arnaud Montebourg et je lui ai expliqué le détail des opérations (…) Il est parfaitement légitime que les gouvernements s’expriment tout en laissant le choix final aux instances dirigeantes. Les chefs d’entreprise évoluent avec beaucoup de parties prenantes, dans lesquelles il y a tout naturellement les collectivités territoriales et les gouvernements." Il défend l’importance "d’avoir un acteur européen", notamment pour faire concurrence à IBM, dans un souci de "proximité". "Les clients peuvent me joindre nuit et jour". Et pour l’innovation, "la taille nationale ne suffit évidement plus". C’est pourquoi Thierry Breton défend un rapprochement de leader comme Alstom et Siemens. "L’idée européenne n’est pas une idée de repli, au contraire, c’est une idée d’ouverture sur le monde."

Qui a dit ? 

"Atos va nous apporter une capacité très forte d’accélération de notre plan"

Réponse : Philippe Vannier, PDG de Bull, ce matin sur BFM Business. "Nous avons la capacité de calcul, ils ont la capacité de création et de rafinnage" déclare-t-il à propos du rapprochement de Bull et d’Atos qui devrait dégager 80 millions d’euros de synergie. Le PDG de Bull précise que "la marque est préservée". " Je ne crois pas une seconde qu’une opération comme ce genre se fasse sans l’adhésion des dirigeants et des équipes" avance Philippe Vannier, qui évoque un partage entre les entreprises des "mêmes visions du marché" sur le cloud, le big data et la sécurité. "Il faut que les ADN des entreprises soient compatibles, il faut partager les mêmes histoires, les mêmes visions". Dans ce cadre, "un rapprochement est devenu naturel et créateur de valeur". 

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