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Styx : Master of Shadows, l'infiltration à la française
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Atlantico Games

Dernier né des studios Cyanide, Styx : Master of Shadows est un jeu d'infiltration paru le 7 octobre - une sortie relativement discrète, prise en sandwich entre plusieurs autres titres majeurs ... Alors, fierté nationale, ou pétard mouillé ?

Greg Jacomet

Greg Jacomet

Greg Jacomet, 24 ans, est éditeur du magazine Parisian Gentleman, éditorialiste pour le magazine "The Rake" et un expert aujourd’hui très réputé en matière de parfumerie, notamment masculine. 
 
Il est également un grand spécialiste du monde des jeux vidéo et l’animateur de la rubrique "Atlantico Games" consacrée à l’actualité internationale du secteur.
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Incarner un gobelin, tout vert et tout poisseux, voilà qui n'est pas banal ! Cela change en tout cas du héro lambda, le genre grand taciturne au regard ténébreux, au passé trouble et aux pomettes saillantes ; celui-là même dont le regard de merlan frit ferait se pâmer d'envie le plus reclus des ermites.

Point de celà ici : Styx : Master of Shadows, développé par les Français de Cyanide, vous propose d'incarner le personnage éponyme, un gobelin donc, et un specimen particulièrement retors, infiltré dans la tour d'Akenash à la recherche du coeur de l'Arbre-Monde, la source de l'Ambre - une énergie mystique d'une valeur inestimable...

Un casse en quelque sorte, dans un univers d'héroic-fantasy qui ne révolutionnera pas le genre, mais qui se parcourt non sans plaisir. Le jeu jouit en effet d'une direction artistique éclairée, souvent spectaculaire et toujours cohérente.

Rien de bien original non plus dans la formule.

Le jeu, qui ne s'éloigne jamais trop des poncifs du jeu d'infiltration, est subdivisé en niveaux, eux-mêmes divisés en sections, proposant chacune un ou plusieurs objectifs à atteindre : un vol, un assassinat, ou une conversation à épier.

Pour mener à bien ces objectifs, Styx dispose d'une panoplie complète de compétences. Le bougre est petit, discret, capable de quelques tours de magie bien utiles, et par dessus tout agile ! Il est ainsi aisé de tirer plein parti de l'environement, plutôt vaste, qui donne au joueur le choix dans l'approche à adopter.

Inutile peut-être de le préciser, mais il est fortement déconseillé de chercher à en découdre avec les gardes - ces derniers auront vite fait de vous trancher en deux.

Furtivité reste le maître-mot.

Pour avancer, il faut ruser, être patient, et planifier soigneusement son angle d'approche.

Si ces quelques paragraphes ci-dessus vous semblent familiers, rien de plus normal : le jeu s'inscrit dans la plus droite lignée du genre de l'infiltration, de Thief à Dishonored, et ce, sans aucun complexe, ce qui est tout à son honneur.

Sans ré-inventer la poudre, Styx est une expérience fort divertissante. Un exercise de collage réussi, doté de suffisament de caractère pour demeurer intriguant de bout en bout.

Cyanide maîtrise donc clairement son sujet et propose un produit qui n'a pas à rougir face à ses grands ainés.

Et eu égard au petit prix de vente du jeu, il serait dommage de bouder son plaisir...

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