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Fin des vacances pour les parlementaires ?
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Bruxelles, Bercy : Au boulot !

Certains députés UMP veulent accélérer l'aide à la Grèce pour envoyer un message fort aux marchés. Étienne Pinte, député des Yvelines, est l'un d'eux. Il nous explique pourquoi, selon lui, les parlementaires doivent écourter leurs vacances pour prendre les décisions qui s'imposent.

Etienne Pinte

Etienne Pinte

Etienne Pinte est un homme politique, Député de Versailles (Yvelines) et membre de l'UMP.

Il est membre de la commission des affaires culturelles de l'Assemblée Nationale.

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Atlantico : Pourquoi vouloir convoquer le parlement en session extraordinaire ? Quelle est l’urgence ?

Etienne Pinte : A partir du moment où les gouvernements de la zone euro se sont mis d’accord pour sauver une fois de plus la Grèce, et que cet accord doit être entériné par le parlement des 17 pays faisant partie de la zone euro, il faut mettre en œuvre très rapidement cette décision. Cela serait une façon de montrer d’une part aux bourses qu’il y a une véritable volonté politique européenne et d’autre part, en ce qui concerne la France, qui a toujours été une nation exemplaire en matière de défense de l’euro, une manière aussi d’inciter les autres parlements a se réunir très rapidement pour entériner l’accord de Bruxelles.

En quoi la session prévue début septembre vous parait trop tardive ?

Il y avait une session extraordinaire prévue début septembre mais à partir du moment où on se rend compte que quotidiennement la situation de dégradation sur le plan boursier s’accélère, il faut agir vite. La bourse ne prend pas de vacances et je ne vois pas pourquoi les parlementaires ne prendraient pas deux jours pour décider d'un plan de sauvetage de la Grèce et de la zone euro. Cela me parait urgentissime.

Pensez-vous que Bercy et Bruxelles ont pris du retard à ce niveau ?

Le président de la République l’a lui-même reconnu. Cela l’énerve et il a raison. Il s’est fâché parce que, aussi bien les autorités de Bruxelles que le ministère de l'Economie et des Finances français, ne seraient pas prêts en ce qui concerne les documents nous permettant de légiférer. Je trouve cela quand même stupéfiant, en sachant que nous sommes dans une crise grave, et que de jour en jour les problèmes de déficit et de décrédibilisation des économies de la zone euro s'aggravent. A partir du moment où les décisions doivent se prendre très rapidement, il faut être prêt, quitte à ce que la Commission de Bruxelles et Bercy travaillent nuit et jour pour nous présenter un projet de loi aussi rapidement que possible.

Ne craignez-vous pas une forte mobilisation de la gauche, au mois d’août en pleine période des primaires, contre un tel projet ?

Il faut savoir ce que l'on veut ! C’est un problème de responsabilité. Nous sommes la majorité, nous avons donc une responsabilité supplémentaire à ce que ces décisions soient entérinées le plus rapidement possible. J’ose espérer que la responsabilité et l’esprit de conscience de l’ensemble des parlementaires sera suffisant pour prendre une décision en 48 heures à Paris.

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