Les vidéos sont d’une cruauté accablante. Ce noir a été menotté, frappé, étouffé, et il en est mort.
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Devinette
Savez-vous de quelle couleur étaient les policiers qui ont tué Tyre Nichols ?
On va vous aider à trouver !
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Les vidéos sont d’une cruauté accablante. Ce noir a été menotté, frappé, étouffé, et il en est mort.
Toute la presse française, horrifiée et compassionnelle, en parle. Elle insiste sur le fait que la victime était noire. Mais elle se garde bien de dire de quelle couleur étaient ses assassins. Ces policiers seront sanctionnés et leur unité a été dissoute. Ils étaient cinq, tous noirs !
Mais ça, c’est passé sous silence. Car ça nuit aux accusations de racisme si facilement brandies. Répétons-le : ils étaient de la même couleur que leur victime.
La police américaine est fréquemment violente, indépendamment de sa couleur de peau. Noirs, blancs, tous violents à égalité. Que se serait-il passé si les assassins de Tyre Nichols avaient été blancs ?
Post-scriptum : il s’est trouvé un universitaire américain pour voir dans cette affaire la manifestation d’un « racisme systémique ». Avec un argument ahurissant : « Les policiers noirs veulent faire comme leurs collègues blancs ». C’est effectivement très vilain de copier les Blancs !
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