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Réseaux sociaux : et si Google+ dépassait Facebook et Twitter ?
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Vilain petit canard

Guy Kawasaki explique pourquoi Google+ est le meilleur des réseaux sociaux... mais que personne ne parvient vraiment à le maîtriser. Extrait de "What the Plus : Google+ pour nous les autres".

Guy Kawasaki

Guy Kawasaki

Guy Kawasaki a été l'un des premiers responsables marketing chez Apple en 1984. Il est actuellement le PDG de Garage Technology Ventures, une société de capital-risque spécialisée dans les entreprises de haute technologie situées dans la Silicon Valley.

Il est l'auteur de "What the Plus, Google+ pour nous autres", Editions Diateino (août 2012).

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Il y a six ans, vous n’auriez probablement pas rejoint Facebook (si tant est que vous sachiez ce que c’était). Idem pour Twitter. Aujourd’hui, que vous utilisez sans doute au moins l’un des deux. Ces deux plates-formes ont franchi le « cap critique », pour reprendre le terme de Malcom Gladwell.

Vous souvenez-vous de l’époque où tout le monde prédisait que MySpace allait mener le monde ? De nos jours, son nombre d’utilisateurs fait peine à voir. MySpace n’a pas franchi le cap critique. Le site a implosé. Les choses changent. Rapidement. Sans qu’on s’y attende. On
a du mal à y croire.

Google+ sera-t-il un Facebook ou un MySpace ? Mon pronostic est que Google+ franchira non seulement le cap critique, mais dépassera Facebook et Twitter. Ceci dit, la première fois que j’ai partagé un post sur Google+, personne n’a répondu ou commenté. Même chose pour mon deuxième post. Quelques jours plus tard, j’ai ajouté à mes cercles deux douzaines de personnes (c’est l’équivalent d’« ajouter » un ami, de cliquer sur « J’aime » sur Facebook ou de « suivre » sur Twitter), et j’ai eu une poignée de commentaires à mon post. Mais Google+ était une ville fantôme comparé à Facebook ou Twitter. Pourquoi mon ami Robert Scoble s’extasiait-il sur les merveilles de Google+ ? J’étais perplexe. Est-ce que je passais à côté de quelque chose ?

Puis j’ai compris que seuls les gens que j’avais « encerclés » pouvaient lire mes posts. Lorsque j’ai commencé à partager en public, j’ai reçu des douzaines de commentaires, et les bonnes choses ont déferlé. Les commentaires sur Google+ arrivaient plus rapidement, étaient
plus soignés, plus denses que sur Facebook ou Twitter.

Les nuages se sont dissipés, et Google+ m’a enchanté. J’ai réduit mon activité sur Facebook et Twitter, et Google+ est devenu mon système d’exploitation social. Toutefois, beaucoup, notamment les pontifes, ne partageaient pas ma passion pour Google+ – et ne la
partagent toujours pas. Après avoir rédigé des critiques initialement positives, nombre d’entre eux ont prédit l’échec de Google+.
Chez moi, j’ai essayé de convertir ma femme et mes deux ados, mais la plate-forme ne les a pas accrochés : 1) ma femme n’a pas de temps à consacrer aux réseaux sociaux et 2) les amis de mes fils n’étaient pas sur Google+. Mon expérience en tant qu’évangéliste d’Apple m’est revenue subitement : le Macintosh était un meilleur ordinateur, mais beaucoup de gens ne « pigeaient » pas.

Aujourd’hui, Google+ est le meilleur réseau social, mais les gens ne le comprennent pas encore. N’est-il pas grand temps de mettre le Macintosh au rancart comme on se débarrasse d’un vieux chien ? 

John DVORAK, PC Magazine, 17 juin 2002

[Google+] n’est peut-être pas mort et il est tout à fait possible que je m’acharne sur quelque chose qui se contorsionne encore pour survivre, me promettant que c’est le prochain grand truc, mais je suis désormais sourd à ses lamentations.

Paul TASSI, Forbes, 15 août 2011


Pour moi, Google+ est à Facebook et Twitter ce que Macintosh est à Windows : mieux, mais utilisé par moins de gens, et dont les pontifes prédisent l’échec. Amoureux de produits géniaux, cela me fend le coeur. Je ne supporte pas que les gens ne se servent pas du meilleur outil. Parfois, ils ne savent tout simplement pas qu’il existe. Parfois, ils sont au courant de son existence, mais pas qu’il est mieux. Parfois, ils l’essayent, mais l’outil ne les accroche pas. La dernière fois que j’ai consacré un ouvrage à un produit, c’était en 1987 (The Macintosh Way, extraits traduits récemment en français et publiés en e-book sous le titre : Le Style Macintosh). Utilisateur de Google+ depuis quelques mois maintenant, j’ai éprouvé le besoin d’écrire de nouveau un livre centré sur un produit. Ce livre explique « le plus » de Google+ qui le rend aussi spécial que Macintosh. Mon but est de vous aider à trouver dans Google+ le même plaisir et la même utilité que j’y trouve et de vous convaincre d’aider Google+ à franchir le cap.

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Extrait de "What the Plus : Google Plus pour nous les autres" Editions Diateino (août 2012)

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