Renaud Guillerm - Videdressing.com : "Avec un catalogue de 700.000 articles, nous sommes le plus gros acteur dans le monde" <!-- --> | Atlantico.fr
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Renaud Guillerm, président de Videdressing.com
Renaud Guillerm, président de Videdressing.com
©Videdressing

L'interview Atlantico Business

[REDIFFUSION] Lancé en 2009, Videdressing.com est le leader de la revente de vêtements d’occasion sur Internet. Leurs fondateurs, Meryl Job et Renaud Guillerm emploie aujourd'hui 70 personnes et prévoit d'en embaucher 30 de plus pour soutenir la croissance de l'entreprise déjà présente en Allemagne et en Italie. Au total, plus de 3 millions de visiteurs consultent chaque mois les 700.000 articles de luxe qui compose le catalogue. Renaud Guillerm, président de Videdressing.com, compte bien étendre la marque aux marchés mondiaux et leurs consommateurs de dressing à la Française.

Atlantico Business : Quel est le concept de Videdressing et d’où vient l’idée ?

Videdressing est une marque dédiée à la mode, principalement entre particuliers et à 90% des femmes, qui mettent en vente sur notre site un vêtement, un accessoire de mode, des chaussures… Le produit, une fois introduit dans notre catalogue, va être racheté par une autre fashionista à un prix défiant toute concurrence. Le paiement s’effectue par carte bleue directement sur le site et le vendeur va l’expédier directement à l’acheteur. Nous sommes la seule place de marché à proposer une garantie satisfait ou remboursée : ce n’est pas seulement la question de savoir si le produit acheté est conforme ou pas mais le consommateur se demandera "Est-ce qu’il me va ? Est-ce que la couleur me convient ?". L’idée vient de mon associée, Meryl Job qui a regardé ce qui se faisait autour d’elle : les dépôts-ventes, eux, prenaient 50% de commissions, ce qui était un peu exagéré. Sur Internet, il n’y avait que des places de marché généralistes, et elle ne se voyait absolument pas vendre ses belles pièces au milieu de livres, d’ordinateurs, ou de jouets pour enfants.

Comment garantir la qualité des vêtements vendus ?

Lorsqu’on met en vente un produit de luxe, il est modéré par une équipe de juristes en propriété intellectuelle formés directement par les marques de luxe, qui vont vérifier sur le moindre doute l’authenticité du produit. Nous avons d’excellentes relations avec les titulaires de droit des marques haut de gamme, nous sommes signataire des chartes de la lutte contre la contrefaçon française et européenne. Créer une plateforme mode, ce n’est pas juste se dire "C’est beau et mode", il faut des services attachés : la garantie satisfait ou remboursé, et aussi énormément cette lutte contre la contrefaçon.
Ne craignez-vous pas que votre business ne soit qu'un effet de mode ? Comment le transformer en activité durable ?
Nous nous impliquons totalement dans la consommation collaborative, durable, et éco-responsable. Nous faisons complètement partie de ce mouvement qui touche les appartements, les voitures, etc. Nous ne sommes plus dans une société où l’on cherche la possession, mais plutôt l’utilisation d’un bien. La revente de vêtements, c’est un mouvement de fond qui a toujours existé. Et ce dans les dépôts-ventes, puis sur les plateformes web. Le mouvement, même, s’accélère, parce qu’à présent, il y a une offre comme la nôtre qui répond bien à la demande. Nous, pour permettre que cette accélération se fasse sur notre site, nous donnons à l’utilisateur le meilleur service au meilleur prix. Aujourd’hui, notre service de sécurité, la garantie satisfait ou remboursé, la lutte contre la contrefaçon, l’aspect éditorial, tout ça nous le faisons pour 10% de commissions uniquement prélevée à la transaction et non à la mise en vente qui est gratuite. 
Quelles perspectives de développement pour la start-up ?
Nous allons mettre en place un service de conciergerie qui sera lancé dans quelques jours. Les vendeurs vont nous envoyer les produits pour que Videdressing les mettent en ligne pour leur compte. Certains vendeurs sont réticents à faire tout le process de prendre une photo, de la mettre en ligne. Ce service premium prendra alors 35 % de commissions pour réaliser cette préparation à leur place. Globalement, l’objectif c’est de devenir le leader mondial de notre secteur. Depuis le début, nous avons une activité par définition globale. Notre catalogue est indexé dans le monde entier. En 2013, nous avons vendu dans 70 pays. Nos produits sont ceux des dressings des Françaises, et forcément cette garde-robe parle à tout le monde. Avec un catalogue de 700.000 articles en vente, nous sommes actuellement le plus gros acteur dans le monde, bien avant nos concurrents américains. C’est un véritable atout, inégalé ailleurs. On se développe en Allemagne depuis quelques mois, en Italie depuis quelques semaines, et la prochaine étape, ce sont les États-Unis.

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