Penelopegate : l’Odyssée de Fillon ne fait-elle que commencer?
Le Penelopegate est, en vingt-quatre heures, devenu le sujet de conversation qu’on aborde forcément dans un dîner. Pour Fillon, qui avait gagné sa petite guerre de Troie en novembre de façon un peu inattendue, le coup est plus rude qu’on aurait pu le croire au premier abord. Il n’est en effet ni le premier ni le dernier homme politique épinglé sur les petits (ou gros) avantages qu’il a retirés du système. Dans son cas, la situation est toutefois plus compliquée que celle d’un Chirac, rendu populaire par ses multiples exemples de prévarication: Fillon était encore vierge en matière de mise en cause personnelle et il en avait même fait (grave erreur!) un thème de campagne. Il bénéficiera donc moins que Jacques Chirac, ou François Mitterrand, ou Nicolas Sarkozy, d’un contre-effet positif de cette affaire dans l’opinion.