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Un Grand Oral sous tension pour Sarkozy, Bayrou, Mélenchon, Arthaud et Cheminade sur France 2
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Des paroles et des actes

En deux jours, tous les candidats à la présidentielle se sont succédé sur le plateau de "Des paroles et des actes". Contrairement aux débats de la veille, ce jeudi, certaines prestations, notamment celles des candidats du Front de Gauche et de Lutte Ouvrière, ont été marquées par une certaine agressivité.

Nathalie Arthaud (LO), François Bayrou (MoDem), Jacques Cheminade (Solidarité et Progrès), Jean-Luc Mélechon (Front de Gauche) et Nicolas Sarkozy (UMP) étaient présents sur le plateau de "Des paroles et des actes", ce jeudi soir. Mercredi, Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République), François Hollande (PS), Eva Joly (Europe Ecologie-Les Verts), Marine Le Pen (FN) et Philippe Poutou (NPA) les ont précédés.

Retrouvez ici le compte-rendu minute par minute de cette première soirée

Les candidats ont été interrogés à tour de rôle par les journalistes Fabien Namias, Nathalie Saint-Cricq et François Lenglet, pendant 16,34 minutes chacun. Philippe Poutou a été pour la grande majorité des observateurs la révélation de ces débats. A noter ce jeudi soir, l'ambiance était plus tendue que la veille, notamment lors des passages des candidats du Front de Gauche et de Lutte Ouvrière.

Plus de précisions avec le fil du direct :

22h56 : Sur sa proposition d'imposer à100% les revenus au dessus de 30 000 euros par mois : "Je suis contre l'accumulation sans limites de la richesse. Je ne crois pas que les talents s'en iront".

22h50 : Sur la politique de l'actuel gouvernement concernant l'immigration : "Nous traitons les gens de manière indigne. Il faut donner des papiers aux travailleurs sans papiers, c'est protéger la structure sociale de notre pays".

22h47 : "Je suis le recours de la gauche", affirme Jean-Luc Mélenchon. Il assure aussi ne pas affaiblir la gauche et François Hollande, mais au contraire conquérir de nouveaux électeurs.

22h45 : Les questions portent plus sur les sondages que sur le programme de Jean-Luc Mélenchon. On peut le regretter.

22h37 :  Jean-Luc Mélenchon énumère son programme : "Changer les institutions politiques, partager les richesses, sortir du traité de Lisbonne, sortir de l'Otan. C'est un tout." La Ve République est clairement visée par le candidat, qui assure vouloir en changer.

22h33 : Arrivée Jean-Luc Mélenchon. Interrogé d'entrée de jeu sur les réactions qu'il déclenche dans la foule, le candidat du Front de Gauche refuse qu'on parle de "culte de la personnalité" à son sujet et nie se réjouir de la ferveur qu'il déclenche.

22h27 : "Dans une période de crise, on doit interdire les licenciements, comme en hiver, on interdit les expulsions". "Etre condamné au chômage, c'est être condamné à la misère aujourd'hui", poursuit-elle.

22h26 : Nathalie Arthaud appelle à une revalorisation très importante des retraites, qu'elle aimerait voir se transformer en "salaire jusqu'à la mort".

22h21 : "La TVA est un impôt injuste", clame Nathalie Arthaud. Par contre, elle est pour "le conserver, voire le doubler, le tripler sur les produits de luxe".

22h18 : Très remontée, la candidate de Lutte Ouvrière défend le contrôle des travailleurs sur les entreprises industrielles et bancaires en montrant du doigt avec véhémence les grands groupes et les grands patrons.

22h17 :Je crois qu'il faut prendre le contrôle des entreprises qui gouvernent et contrôlent l'économie. Regardez tout de même la crise dans laquelle ils nous ont mis. Les grands groupes, les banquiers sont des irresponsables. Ils ont transformé leurs salles de banques en salles de casinos."

22h15 :"L'évènement ne serait pas mon élection mais bel est bien la révolte sociale. Je sais bien que j'ai peu de chance d'être élue. Mais je n'ai aucune raison de me taire."

22h11 : Nicolas Sarkozy plaisante au moment de quitter le plateau, il veut manifestement montrer un visage détendu. Nathalie Arthaud lui succède.

22h05 : Concernant le congrès de l'UOIF, dont certains des invités n'ont pas été autorisés à entrer en France, Nicolas Sarkozy justifie : "nous avons refusé l'entrée de six prédicateurs, en faisant ça nous protégeons les musulmans de France qui n'ont pas à être instrumentalisés."

22h04 : "Il y a des règles qui s'imposent. En France, on ne veut pas la burqa, le voile sur les cartes d'identité, on ne veut pas d'horaire différentes pour les hommes et les femmes dans les piscines, on veut les mêmes menus pour nos enfants à la cantine."

22h00 : Nicolas Sarkozy élude les accusations d'Eva Joly concernant le financement de sa campagne de 2007. "Eva Joly est l'alliée de François Hollande", élude le président sortant. Il parle "d'accusations scandaleuses et sans aucune preuve" et demande aux journalistes de cesser de les relayer.

21h55 : Nicolas Sarkozy organise-t-il un référendum anti-Hollande ? "La campagne sert à quoi si ce n'est à dire la vérité, confronter les projets et les personnalités !", répond-il.

21h50 : Nicolas Sarkozy est interrogé sur les conséquences éventuelles de ces propos sur le risque qu'une élection de François Hollande ferait peser sur les marchés financiers. Le candidat s'explique : "la question n'est pas celle de François Hollande ou de Nicolas Sarkozy, mais celle de la politique suivie". "Est-ce que je dramatise la situation ? A l'évidence, non. On ne peut pas faire en France comme si ça n’existait pas, la France est convalescente". "Si les Français me font confiance, on continuera à réduire nos dépenses et le nombre de fonctionnaires."

21h48 : Au tour de Nicolas Sarkozy.

21h44 : Le débat se poursuit sur les parallèles tirés par Cheminade entre Barack Obama et Hitler. C'est plus qu'obscur.

21h30 : Pourquoi interdire les jeux vidéos violents ? "Parce l'armée et les islamistes les utilisent pour désinhiber les gens à l'idée de tuer". Les journalistes ne prennent pas très au sérieux le programme de Jacques Cheminade. Ça se voit.

21h26 : Le candidat est d'emblée attaqué sur ses activités politiques en dehors des campagnes présidentielles,puis sur le volet de son programme consacré à l'espace. Nathalie Saint-Cricq parle de "professeur tournesol".

21h23 : Entrée en lice de Jacques Cheminade.

21h21 : S'il est élu, François Bayrou promet de soumettre la reconnaissance du vote blanc au référendum lors du premier tour des élections législatives.

21h18 : François Bayrou refuse de réagir à la main tendue par Alain Juppé, qui disait le voir Premier ministre en cas de réélection de Nicolas Sarkozy. "Je porte dans cette élection, la seule proposition à qui permettra à la France de trouver une majorité stable", se contente-t-il d'affirmer.

21h15 :"Des parents homosexuels, il y en à. Je suis pour qu'on les respecte. Je suis pour qu'on reconnaisse le lien entre les enfants et le conjoint ou la conjointe de leur parent".

21h10 : L'objectif du label "produit en France" : redorer l'image des industries nationales.

21h09 : "Je ne crois pas que la cause du chômage en France soit le coup du travail. C'est plutôt l'absence de stratégie dans ce pays". François Bayrou veut mettre en place une organisation nationale destinée à établir des stratégies économiques filière par filière, pour "regagner les parts de marché et les emplois perdus".

21h02 : Interrogé sur ses propos à la suite de l'affaire Merah, le centriste assure qu'ils n'étaient pas politiques, pas destinés contre Nicolas Sarkozy."Chaque phrase de ce discours est juste", assure le candidat, qui dit ne rien regretter.

21h : C'est François Bayrou qui ouvre le bal sur le plateau. C'est parti pour 16 minutes en 34 secondes.

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