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Otages français : Emmanuel Macron, savez vous qui sont vraiment les deux hommes que vous accueillez en fanfare ?
©STEFAN HEUNIS / AFP

Un peu de décence SVP

Le mot honneur a encore un sens. Mais il ne fait manifestement pas partie du vocabulaire du président de la République.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Deux hommes sont morts au Burkina Faso. Deux soldats d'élite. Ils sont morts pour sauver la vie de deux autres Français. Citons leurs noms : Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello. Nous ne citerons pas les noms des deux otages libérés : ils n'en valent pas la peine. 

Les deux soldats tombés sous les balles des terroristes étaient membres des commandos de Marine. Des hommes d'élite. De la seule élite qui vaille. Celle du cœur et du courage. On n'en dira pas autant des deux hommes pour lesquels ils ont donné leur vie. Ils étaient en couple. Et c'est sans doute pour fêter leur union qu'ils se sont payés une coûteuse expédition au Bénin. Une sorte de voyage de noce ? Ils avaient le goût de l'aventure et voulaient certainement voir de près des animaux sauvages. 

Sur les plages quand la mer est démontée un fanion rouge signale que la baignade est interdite. Parfois des inconscients entrent quand même dans l'eau. Des sauveteurs interviennent. Ils les sauvent en prenant le risque de mourir eux-mêmes pendant cette périlleuse action. Il en va de même en montagne avec les dangers mortels d'avalanches. 

La zone où se sont rendus les deux voyageurs était zone interdite pour les Français à cause des groupes terroristes. Une note du Quai d'Orsay, disponible pour tout voyageur, le signalait expressément.  Jean-Yves Le Drian, ministre des affaires étrangères, a eu l'honnêteté de le rappeler, rompant avec le déluge compassionnel du gouvernement. 

Jamais, jamais, les deux hommes n'auraient dû se rendre au Bénin. Pour eux, à cause d'eux, deux hommes, des héros, sont morts. 

Il est indécent, pour rester mesuré, que Macron déroule le tapis rouge sous leurs pieds. On peine à comprendre les motivations du chef de l'Etat… Mardi, il présidera une cérémonie d'hommages aux deux soldats d'élite. Mais avoir reçu en grande pompe les deux voyageurs, c'était salir le drapeau tricolore qui sera sur les cercueils de

Deux hommes sont morts au Burkina Faso. Deux soldats d'élite. Ils sont morts pour sauver la vie de deux autres Français. Citons leurs noms : Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello. Nous ne citerons pas les noms des deux otages libérés : ils n'en valent pas la peine. 

Les deux soldats tombés sous les balles des terroristes étaient membres des commandos de Marine. Des hommes d'élite. De la seule élite qui vaille. Celle du cœur et du courage. On n'en dira pas autant des deux hommes pour lesquels ils ont donné leur vie. Ils étaient en couple. Et c'est sans doute pour fêter leur union qu'ils se sont payés une coûteuse expédition au Bénin. Une sorte de voyage de noce ? Ils avaient le goût de l'aventure et voulaient certainement voir de près des animaux sauvages. 

Sur les plages quand la mer est démontée un fanion rouge signale que la baignade est interdite. Parfois des inconscients entrent quand même dans l'eau. Des sauveteurs interviennent. Ils les sauvent en prenant le risque de mourir eux-mêmes pendant cette périlleuse action. Il en va de même en montagne avec les dangers mortels d'avalanches. 

La zone où se sont rendus les deux voyageurs était zone interdite pour les Français à cause des groupes terroristes. Une note du Quai d'Orsay, disponible pour tout voyageur, le signalait expressément.  Jean-Yves Le Drian, ministre des affaires étrangères, a eu l'honnêteté de le rappeler, rompant avec le déluge compassionnel du gouvernement. 

Jamais, jamais, les deux hommes n'auraient dû se rendre au Bénin. Pour eux, à cause d'eux, deux hommes, des héros, sont morts. 

Il est indécent, pour rester mesuré, que Macron déroule le tapis rouge sous leurs pieds. On peine à comprendre les motivations du chef de l'Etat… Mardi, il présidera une cérémonie d'hommages aux deux soldats d'élite. Mais avoir reçu en grande pompe les deux voyageurs, c'était salir le drapeau tricolore qui sera sur les cercueils de Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello

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