Les tristes et pathétiques aveux de Dupond-Moretti
“Obligation de quitter le territoire ? C’est parfois difficile à exécuter”
Il ne veut peut-être pas être un garde-chiourme ?
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Le garde des Sceaux était interviewé à la télévision. Les journalistes ont attiré son attention sur le nombre de OQTF qui n’étaient pas suivis des faits. Bonne question ?
La réponse, elle, était moins bonne. Le ministre a reconnu que nombre des décisions d’expulsion du territoire n'étaient pas réalisées. “C’est parfois impossible”, a-t-il déclaré.
Nous attirons son attention sur le fait que dans OQTF, il y a un “O” qui veut dire “obligation”. Peut-on en déduire qu’aux yeux de Dupond-Moretti les OQTF ne sont rien d’autre que des IQTF (Invitation à Quitter le Territoire). Souvent, des personnes visées par des OQTF commettent des viols et des assassinats. Cela aurait pu être évité si on les avait expulsées.
Une défaillance de l’Etat à coup sûr. Dupond-Moretti s’est alors indigné : “c’est un syllogisme inacceptable que de dire que l’Etat est responsable”, a-t-il déclaré.
Question syllogisme, il est très fort. Pas nous. Mais sans syllogisme, nous pensons fortement que l’Etat est responsable !
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