« Ne touchez pas à nos utérus »<!-- --> | Atlantico.fr
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Sandrine Rousseau s'exprime lors d'une prise de parole à l'Assemblée nationale.
Sandrine Rousseau s'exprime lors d'une prise de parole à l'Assemblée nationale.
©BERTRAND GUAY / AFP

Qu’en termes élégants…

C’est du Sandrine Rousseau.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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La bouillante députée écolo féministe  a une idée très précise du corps féminin. Et surtout d’un endroit très précis de ce corps. C’est même carrément obsessionnel chez elle.

Sandrine Rousseau s’était déjà illustrée avec un « veni, vulvi, vici ». Rien, strictement rien, ne permet de la confondre avec la Princesse de Clèves. Elle a son franc-parler et ne s’en prive pas. Lors d’un débat sur les retraites à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, avait indiqué, avec bon sens, que pour sauver les retraites, il fallait favoriser les naissances.

Ça a eu le don de mettre Sandrine Rousseau hors d’elle. Elle a répliqué à la patronne du Rassemblement National : « ne touchez pas à nos utérus ».

Nous ne nous intéressons pas trop à l’utérus de Sandrine Rousseau. Sinon, elle aurait tôt fait de nous traiter de « chauvinistes mâles ». Dieu nous en préserve ! Sandrine Rousseau a pour mari un homme déconstruit. Ce qui suppose qu’il ne peut pas lui faire grand mal. On se souvient de la phrase de Simone de Beauvoir : « On ne naît pas femme, on le devient ». Mais la compagne de Sartre ne pensait pas aux femmes déconstruites. Restons avec Simone de Beauvoir !

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