Ne dites surtout pas que le violeur de Cherbourg était un migrant…<!-- --> | Atlantico.fr
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©PHILIPPE HUGUEN / AFP

Chut !

Cela s’apparenterait au racisme.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le viol a été d’une sauvagerie incroyable : avec un manche à balai. Le violeur s’appelle Oumar N. Il a 18 ans. Et il a déjà tenté de violer sa petite sœur de quatre ans. Un barbare, donc. Mais ce qui pose problème à la gauche, c’est son origine. Elle trouve scandaleux et raciste de la mentionner.

Consacrons juste quelques secondes à Sandrine Rousseau. Elle a eu une pensée pour la victime. Mais s’est empressée de souligner que tous les hommes, quelle que soit leur origine ou leur race, étaient des violeurs potentiels. Avec elle, on a l’habitude de la banalité de ses propos.

Dans cette affaire, la palme de l’hypocrisie revient à Olivier Faure. Le patron du PS a déclaré qu’un criminel « doit être condamné pour ses crimes qu’il s’appelle Oumar, Francis, Michel, Emile, Guy ou Patrice ». Nous supposons qu’il tient à disposition la liste des « Francis, Michel, Emile, Guy ou Patrice » qui ont violé des filles avec des manches à balai.

Il est hors de question de mettre tous les migrants dans le même sac. Mais il est également hors de question d’ignorer que la majorité des criminels se recrute parmi eux.

La gauche veut-elle des statistiques ethniques (interdites jusqu’à maintenant) pour s’en convaincre ? Pour le moment, il faut se contenter des statistiques religieuses (autorisées celles-là). L’écrasante majorité des repas servis dans les prisons est hallal !

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