Marlène Schiappa a accordé une interview à la rédaction de Playboy.
©Pascal POCHARD-CASABIANCA / AFP
Chronique résolument sexiste (Alerte ironie)
Marlène Schiappa fait la « Une » de Playboy…
Elle avait sans doute peur qu’on oublie qu’elle est une femme.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Playboy est un magazine passablement démodé. Mais il a encore ses fans : des mâles en manque auxquels il propose des créatures de rêve. Faut aimer...
Cette fois-ci, il a frappé un grand coup avec un corps d’exception : celui d’une ministre de la République. Nous avons nommé Marlène Schiappa.
Elle s’exprime bien sûr sur la cause des femmes qui lui est chère. Mais comme elle connaît la loi du genre de Playboy, elle offre son corps ! Certes pas tout mais ce qui est suggéré est toujours plus excitant que ce qui est montré. Ainsi Marlène Schiappa s’affiche dans une posture sexy enveloppée dans un drapeau tricolore. Une façon très patriotique de faire don de son corps à la France.
Pour charmant qu’il soit, ce spectacle est grotesque. Et nous attendons avec impatience la suite que va lui donner Playboy. Ce magazine se veut apolitique. C’est pourquoi, après nous avoir fait fantasmer sur les courbes d’une macroniste, il va certainement s’ouvrir à l’opposition.
On verra l'incandescente Marine Le Pen qui empruntera son drapeau tricolore à Marlène Schiappa. La torride Sandrine Rousseau apparaîtra vêtue seulement d’un petit pagne vert. Et viendra aussi la brûlante Mathilde Panot qui restera lascivement enveloppée dans un drapeau rouge.
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