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Jordan Bardella et Marine Le Pen
Jordan Bardella et Marine Le Pen
©AFP/ARCHIVES - JULIEN DE ROSA

Relève générationnelle ?

Il est ambitieux et en a les capacités

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le jeune chef du Rassemblement national à le vent en poupe. Dans un récent sondage CSA, il accède au Top 50 des hommes politiques les plus populaires. Il a fait un bond en avant de 15 points. Dans le même sondage, il obtient 44% d’opinions favorables, dépassant Marine Le Pen d’un point. 

De quoi lui donner des ailes. Dans un autre sondage (Elabe), près d’un Français sur deux estime qu’il ferait un bon Premier Ministre en cas de dissolution et de victoire du Rassemblement National. 

Or il se trouve que Jordan Bardella a dit « je suis prêt à être un Premier Ministre de cohabitation ». A-t-il demandé l’avis de Marine Le Pen avant de faire cette déclaration ? C’est pas sûr. Jordan Bardella, dont nous ne partageons pas les convictions, est brillant et talentueux. 

Il a l’avantage d’être sensiblement plus jeune que Marine Le Pen. Contrairement à elle, il n’a pas été usé par deux échecs lors des élections présidentielles. Ce sont des atouts incontestables pour 2027, s’il s’affranchit complètement de la tutelle de sa patronne. 

À l’autre bord de l’échiquier politique, il y a Gabriel Attal. Comme Bardella, il est jeune et talentueux. Comme ministre de l’Education nationale, il a fait ses preuves en se rendant dans les établissements scolaires où les enseignants sont agressés par des élèves islamisés. Un duel Bardella / Attal en 2027 ferait souffler un vent de jeunesse sur la France. Et ça aurait de la gueule ! 

PS : Un autre bon point pour Bardella. Il avait qualifié Trappes de « petite République islamique ». Ce qui relevait de l’évidence. Le maire de la ville, Ali Rabeh, lui a intenté un procès en diffamation. Bardella a été relaxé. 

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