Les rodéos sauvages tuent !

Du temps de la Rome antique, les jeux du cirque obéissaient à des principes immuables. Dans l’arène les gladiateurs s’affrontaient. Et César d’un mouvement du pouce décidait du sort du vaincu.

Aujourd’hui, les jeux du cirque relèvent d’un autre principe. Les participants ne se tuent pas entre eux. Ils tuent ou blessent ceux qui ont le malheur de se trouver sur leur passage. La chaussée leur appartient !

Il s’agit là d’un rituel initiatique barbare. Le même que celui qui consiste à incendier des milliers de voitures le soir de la Saint-Sylvestre. Plus il y en a, plus on est content. Dans cette activité, les cités rivalisent entre elles et comptent les voitures incendiées...

A Pontoise, une fillette de 10 ans est entre la vie et la mort après avoir été heurtée par une moto. Son petit camarade, âgé de 11 ans, renversé par la même moto, souffre d’une fracture du tibia et d’un choc amnésique. A Rennes, un jeune homme de 18 ans est mort lors d’un rodéo sauvage.

La police fait ce qu’elle peut pour enrayer ce fléau, mais elle ne peut pas grand-chose. Car une course poursuite peut entrainer la mort du poursuivi : alors on s’abstient. En Grande-Bretagne, confrontée au même phénomène, les voitures de police ont le droit de tamponner les motos lors des rodéos sauvages.

En France, c’est interdit, et pendant que les rodéos continuent, les “jeunes” sont abattus à la kalach à Limoges, Lyon et ailleurs. La pièce est différente mais les acteurs sont les mêmes !