La très singulière colère d’Emmanuel Macron
« Les oppositions ont perdu leur boussole »
On peut s’attarder sur la sienne.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
A l’Assemblée nationale, les parlementaires Nupes, RN et Républicains ont voté ensemble contre un projet gouvernemental concernant les seniors. Ces trois groupes n’ont a priori rien en commun. Au contraire, tout paraît les opposer.
Mais s’agissant des projets de Macron, ils sont capables de s’unir contre. C’est alors que le président de la République a laissé éclater sa colère : « Les oppositions ont perdu leur boussole. »
Macron ne s’attendait pas à ce que la droite vote de concert avec le RN et encore moins à ce que les députés lepénistes joignent leurs suffrages à ceux des mélenchonistes.
Il arrive que des boussoles s’affolent. Elles partent dans tous les sens, en oubliant d’indiquer le Nord. Celles des oppositions obéissent à cette règle. Elles dirigent leurs aiguilles vers le Sud, l’Ouest et l’Est. Mais elles sont cohérentes de leur incohérence.
Reprenons maintenant la citation de Macron dans sa totalité. « Les oppositions ont perdu leur boussole. Elles sont perdues. » Perdues ? Pas pour tout le monde !
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