Les jeunes du Parti radical avec Rama Yade

Entre le 16 et 22 juin 2014, nous élirons le nouveau président du Parti radical. Un nouveau cycle politique s'ouvre. Ces élections sont une opportunité majeure pour poursuivre le renouvellement du discours et du visage de notre parti initié sous la présidence de Jean-Louis Borloo.

De par son histoire séculaire et ses valeurs libérales et humanistes, le Parti radical doit reprendre aujourd'hui la place qui était la sienne au cœur du débat public. C'est ce qu'avait compris Jean-Louis Borloo en modernisant les institutions de notre parti et en œuvrant à la création de l'UDI. Le défi reste pourtant vaste lorsque nous regardons les enjeux. Demandons à nos électeurs quel est leur premier souci. Il faut montrer que nous comprenons l'économie moderne et les nouveaux enjeux de société. Il faut montrer que nous existons par nos idées et nos valeurs.

Pour relever ces défis, nous devons renouveler notre politique et moderniser le radicalisme. Certains aiment à penser qu'en périodes troubles, il serait préférable de faire le choix de l'attentisme. Du conservatisme. De l’absence totale de renouvellement. Voire d’une extrême discrétion ! Nous croyons au contraire que nous pouvons et devons répondre à ces inquiétudes dès à présent. Etre visibles, audibles, proches des Français : ce sont des conditions indispensables à la survie du Parti radical ! Aujourd'hui, nous devons aller plus loin, nous devons être ambitieux et créer un nouveau radicalisme plus moderne et plus lisible. Face aux hésitations et aux divergences d'une certaine classe politique, y compris en notre sein, nous voulons que le Parti radical soit en mesure de proposer une nouvelle voie et qu'il soit entendu.

C'est la raison pour laquelle nous soutenons Rama Yade à la présidence du Parti radical. Dans son engagement politique, elle a su démontrer le courage de ses positions, la fermeté de ses analyses et des compétences affirmées. Notre génération souhaite valoriser le Parti tout en sanctuarisant certaines valeurs centrales, essence même du radicalisme, comme la laïcité, l'esprit républicain ou encore l'éducation. Nous ne transigerons pas sur les valeurs fortes qui font les spécificités de notre Parti.

Notre génération souhaite davantage de démocratie directe, participative. Nous voulons un Président qui nous écoute, qui nous entend, qui nous consulte, qui vient dans nos fédérations lorsque nous avons besoin de soutien. Notre génération souhaite un Président qui, en matière de jeunesse, a apporté ses preuves, en considérant toujours la jeunesse comme une priorité, par ses mots comme par ses actes. Alors que la plupart des hommes et femmes politiques ont toujours négligé la voix de la jeunesse, Rama Yade a su la faire entendre, poser dans le débat national la question de l’école, du logement, de la précarité professionnelle, des jeunes qui fuient la France, de la représentation politique des jeunes Français. La présidence n'est pas un cadeau que l'on attribue à titre de service rendu pour les années passées. Elle se juge sur un bilan et sur un projet. Le Parti radical mérite un président à temps plein. Les adhérents méritent un président avec une véritable vision politique pour le Parti et pour la France. Les militants méritent un président avec un programme ambitieux servi par une présence médiatique indispensable pour porter ce nouveau message.

Pour nous, ce projet, c'est vouloir l'idéal radical en respectant la réalité nouvelle du XXIème siècle. Voilà notre ambition, que le Parti radical incarne pour l'avenir le visage de la modernité politique et non pas celui du repli entre soi. Voilà pourquoi en juin 2014, nous soutiendrons Rama Yade.

Cosignataires : Gaëtan Achenza (Paris), Clémentine Anglade (Hérault), Olivier Artus (Loire-Atlantique), Adrien Baron (Loire-Atlantique), Nathanaëlle Baron (Paris), Julien Beauté (Doubs), Nicolas Brichet (Ille et Vilaine), Marie-Astrid Cadet (Paris), Makhtar Mak Camara (Hauts-de-Seine), Thibault Cassidanius (Val d'Oise), Camille Darasse (Pyrénées Atlantique), Anne Dardelet (Paris), Fabrice Dervouet (Morbihan), Mahaut Di Sciullo (Paris), Alexandre Ferrieres (Tarn et Garonne), Patrice Flory-Celini (Paris), Clément Gorsy (Haut-Rhin), Romain Guiho (Loire-Atlantique), Pierre Humbert (Loire-Atlantique), Gilles Martin (Haut-Rhin), Raphaël Marre (Vaucluse), Samuel Metias (Hauts-de-Seine), Jeff Ouadi (Haut-Rhin), Mathilde Paganelli (Indre-et-Loire), Benjamin Pittino (Cher), Nathanaël Ramos (Val de Marne), Guillaume Reininger (Ardèche), Pierre Roméas (Paris), Eric Rucklin (Haut-Rhin), Malick Seck (Paris), Arnaud Sloim (Paris), Céline Souverain (Hauts-de-Seine), Bryan Sutter (Haut-Rhin), Julien Valette (Guyane), Benoît Vergé (Paris), Mathias Nunes (Côte-D'Or).