Quand les femmes PDG américaines sont mieux payées que les hommes<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Quand les femmes PDG américaines sont mieux payées que les hommes
©EPA/LAURENT GILLIERON

USA Business

Sur l’année 2015, plusieurs analyses ont montré qu’aux Etats-Unis, les femmes PDG des sociétés les mieux cotées gagnaient en moyenne plus que leurs homologues masculins.

France USA Media

France USA Media

France USA Media est une agence de presse basée à Los Angeles. Elle couvre l'actualité des Etats-Unis en Français pour la presse, la télévision et l'internet, avec des correspondants à New York, Washington, Austin, San Francisco et L.A.

Voir la bio »

C’est un sacré coup de marteau que vient de prendre le fameux “plafond de verre”, si l’on reprend l’expression anglo-saxonne. Selon le quotidien USA Today, les femmes chefs d’entreprises du S&P 500 ont touché en moyenne 18,8 millions de dollars cette année, soit six de plus que les hommes : sur la même période, le salaire des grands PDG masculins tourne autour de 12,7 millions de dollars – ça reste correct.

Sur les vingt-deux dirigeantes du S&P 500, vingt et une ont déclaré le montant de leur rémunération en 2015. Parmi elles, les patronnes de Yahoo, Marissa Mayer, de Lockheed Martin, Marillyn Henson, ou encore de TJX, Carol Meyrowitz. Le journal américain a ainsi comparé la moyenne de leur salaire à celle des quatre cent cinquante-cinq autres leaders masculins du classement. Bilan : si les femmes ont encore du chemin à faire pour rattraper leurs homologues en terme de représentativité, elles ont bien progressé sur la question salariale.

À ce propos, une étude menée par le cabinet de conseil Towers Watson et la société Equilar a montré, en avril, que cette analyse pouvait se décalquer à échelle globale : dans les cent plus grandes entreprises mondiales, la rémunération médiane accordée aux PDG femmes dépasse également celle des hommes, qui avoisine les 14 millions de dollars – encore une fois très honnête.

Financièrement parlant, cette année a été excellente pour les patrons, particulièrement pour la gente féminine parvenue à se hisser dans le classement des plus grands leaders du monde. Marissa Mayer a ainsi vu son salaire augmenter de 69% en 2015 et atteindre plus de 42 millions de dollars, faisant d’elle la septième chef d’entreprise la mieux payée au monde, juste derrière le PDG de Viacom Philippe Dauman et ses 44,4 millions.

Mais le régulateur boursier des USA, Securities and Exchange Commission (SEC), vient de proposer une réforme du système d’indemnisation des dirigeants américains : des bonus calculés en fonction des performances du groupe. Cette loi pourrait bien signer la fin des rémunérations mirobolantes qui font parler d’elles aux Etats-Unis. Parce qu’actuellement, la polémique autour des inégalités salariales bat son plein de l’autre côté de l’Atlantique. Les patrons de la Silicon Valley gagnent de plus en plus, et d’une manière générale, les appointements des grands chefs d’entreprise ont augmenté de 12% dans le pays en 2014, selon le Wall Street Journal.

C’est ce débat qui a poussé le jeune Dan Price, directeur de la start-up Gravity Payements, à diviser son salaire par 14 pour augmenter ses 120 employés, a révélé le New York Times le 13 avril dernier. Désormais, au sein de sa société, le revenu minimum est de 70 000 dollars annuels : un SMIC à 5 400 euros !

Le sujet vous intéresse ?

Thématiques

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !