Le nombre de vos partenaires sexuels pourrait être bien plus élevé que vous ne le pensez...<!-- --> | Atlantico.fr
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Chacun d'entre nous auraient indirectement 4 millions de partenaires sexuels
Chacun d'entre nous auraient indirectement 4 millions de partenaires sexuels
©Capture d'écran

Sex list

Une équipe de docteurs britanniques se mobilisent quant à la prévention des maladies sexuellement transmissibles. Et selon leurs calculs, vous pourriez avoir des millions d'amants.

Serions-nous tous des Casanova? LloydsPharmacy online doctor a mis au point un outil permettant de calculer le nombre de nos partenaires sexuels indirects. Pour ce faire, le site britannique a utilisé la théorie des six degrés de séparation. Cette théorie stipule que chaque être humain est relié à tous les autres par le biais d'une chaîne de six individus. De personnes en personnes, et une fois la chaîne atteignant six individus, nous sommes alors reliés à tous les habitants du globe.

LloydsPharmacy a repris ce principe en l'appliquant à nos rapports sexuels tout en testant sa théorie sur 6.000 participants.

Ainsi, pour quelqu'un qui aurait eu des rapports non protégés, et au moins 9 partenaires sexuels (ce qui correspond au nombre moyen de partenaires sexuels en Angleterre), le nombre d'amant indirects serait...de 4 millions! Sans préservatifs, chacun de nous est de ce fait exposé à son partenaire, aux partenaires de son partenaire, et ainsi de suite.

Mais là n'est pas l'enjeu principal que souhaitait soulever l'outil. Le site Internet a voulu démontrer l'importance de se protéger pendant tout acte sexuel, tout en mettant en garde les Britanniques quant aux risques que peuvent représenter les maladies sexuellement transmissibles. D'autant plus que, lors de leurs recherches, les médecins derrière cette initiative ont découvert qu'un Anglais sur trois avouait ne pas se protéger. Or "le risque d'attraper une maladie sexuellement transmissible augmente proportionnellement avec chaque nouveau partenaire mais il faut aussi prendre en compte les partenaires indirects" a déclaré Docteur Taguiri de LloydsPharmacy.

D'autre part, le préservatif ne protège pas de toutes les maladies. Il ne se suffit donc pas à lui-même, on doit également être conscient des risques et aller régulièrement consulter un médecin afin de les limiter au maximum.  Malgré cela, peu d'individus vont se faire tester régulièrement et plus l'on vieillit, moins on en ressent le besoin. Toujours d'après le site 84% des Anglais de plus de 40 ans n'y aurait jamais eu recours.

Cet outil se rapproche donc d'un rappel à l'ordre. Pas question de s'auto-diagnostiquer mais seulement de prendre conscience des risques et de changer d'attitude. 

Lu sur le Daily Mail

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