Le grand remplacement ? Ce n'est pas seulement celui auquel vous croyez !<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Le grand remplacement ?  Ce n'est pas seulement celui auquel vous croyez !
©PASCAL PAVANI / AFP

Ouvrons les yeux

Il est riche de plusieurs variantes. Toutes concourent à nous effacer.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »

Selon Renaud Camus, le grand remplacement c'est la substitution d'une population à une autre. Les autochtones, c'est à dire les indigènes que nous sommes, doivent laisser la place à des immigrés dont l'aile la plus guerrière et la plus hargneuse est représentée par le Parti des Indigènes de la République (PIR).

Il se peut que le tocsin de Renaud Camus fasse un bruit excessif et fortement exagéré. Mais le grand remplacement qu'il pronostique s'avance, conquérant et implacable, sous bien d'autres formes.  

Il y a un remplacement quand les éditeurs de livres scolaires et de livres tout court assassinent le français. Ils le remplacent par l'écriture inclusive: "nous sommes les meilleur.e.s".

Il y a remplacement quand on décide qu'il n'y aura plus ni hommes ni femmes. Juste des genres: transgenre, cisgenre... Quand à la place des mères, on installe des mères porteuses.

Il y a remplacement quand un grand magasin, les Galeries Lafayette, ouvre une succursale "progressiste et moderne" sur les Champs-Elysées. Là-bas, tout est mélangé. Plus de rayons hommes ou de rayons femmes. Un seul rayon: les cravates et les petites culottes se côtoient. Même les cabines d'essayage sacrifient à la nouvelle norme. Certes, il y a encore des cabines pour les hommes et des cabines pour les femmes comme dans le monde d'avant.  Mais aussi des cabines pour ceux, celles, qui ne se sentent ni hommes ni femmes.

Il y a remplacement quand le drapeau français est piétiné et insulté alors que des drapeaux étrangers sont déployés sans entrave et sans encombre. L'autre jour, des "jeunes" ont fait flotter des drapeaux algériens, marocains et tunisiens sur le toit d'une église.  Il ne leur est rien arrivé.

Il y a remplacement quand on vous somme de penser que le vélo et la trottinette électrique sont, comparés à la bagnole au diesel puant, la plus belle avancée du progrès.

Quand le travail manuel, qui a sa noblesse, est présenté comme une activité méprisable et ringarde. Le modèle à suivre étant un homme habillé mode et tapotant sur son ordinateur. Il y a remplacement quand le Président de la République dit qu'il n'y a pas de culture française mais des "cultures en France".

Quand il oublie le mot "République" lui préférant celui de "start-up". Nous comprenons donc que nous ne sommes pas irremplaçables.  Lui non plus !

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !