L'Occident est grand et Bernard-Henri Lévy est son prophète ! <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Histoire
L'Occident est grand et Bernard-Henri Lévy est son prophète !
©Reuters

Le fardeau de l'homme blanc

Un hymne à la gloire d'un monde décrié. Justice lui est rendue par le philosophe.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »

Philippe II de Macédoine eut un fils, Alexandre. Pour son éducation il lui choisit un précepteur dont la pensée a irrigué nos siècles : Aristote. C'est à cette source qu'a bu le petit Alexandre. Et c'est ainsi qu'il devint grand.

Les phalanges macédoniennes d'Alexandre le Grand parvinrent jusqu'à l'Inde. Par la force de leurs armes. Mais aussi parce que ce conquérant avait lu Aristote. Toute l'histoire de l'Occident est contenue dans le pourquoi de cette conquête.

L'Occident avait lu des livres. Sans eux, une poignée de conquistadors n'aurait jamais réussi à tailler en pièces les Incas et les Aztèques. Sans Aristote, Moïse et Jésus, pas de Christophe Colomb, pas de découverte de l'Amérique. Sans les livres, pas de colonisation de l'Inde et de l'Afrique. Et sans les auteurs de la Renaissance et les philosophes des Lumières pas de vassalisation du monde arabe qui ne lisait qu'un seul livre.

Les livres n'empêchèrent ni les exactions, ni les atrocités, ni les tueries. L'Histoire est cruelle. Et pendant des siècles, c'est ainsi qu'avançât l'Occident : un livre dans une main, une épée dans l'autre.

Pour décrire notre civilisation, Bernard-Henri Lévy a trouvé les mots justes. Nous sommes les héritiers, dit-il, de Jérusalem, d'Athènes et de Rome. Trois fées qui se sont penchées sur nos fonts baptismaux. On a connu pire.

Bernard-Henri Lévy passe aux yeux de la vox populi pour un fauteur de guerre. La guerre en Bosnie et au Kosovo, c'est lui ! L'invasion de l'Irak, c'est lui ! La mort de Kadhafi c'est lui aussi ! Ainsi, il donnerait des ordres à nos présidents, nos ministres et nos généraux. Tous obéissants. C'est lui accorder beaucoup, beaucoup d'influence.

Bernard-Henri Lévy est avant tout un fauteur de livres. Il en a écrit de nombreux. Qui parmi ceux qui le détestent les a lus ? Son dernier ouvrage est l'un des meilleurs. Outre une réflexion riche et nourrie sur l'Occident, il contient de belles pages sur les Kurdes.

Les Kurdes qui se sont battus pour nous à Kobané et à Mossoul. Les Kurdes écartelés, crucifiés, entre l'Irak, la Syrie et la Turquie. Les Kurdes qui meurent sous nos yeux à peine apitoyés. Et dont notre regard se détourne. Car l'Occident est aussi, et hélas, lâche.

Pour commander L'empire et les cinq rois. Bernard-Henri Lévy. Grasset cliquez sur la couverture de l'ouvrage
"L'empire et les cinq rois" de Bernard-Henri Lévy

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !