JFK et Marilyn Monroe : un couple qui n'avait pas grand-chose en commun... si ce n'est le goût du sexe

Marilyn est une vieille connaissance du président Kennedy. On pourrait même dire qu’ils se connaissent depuis toujours. Liés dans l’imaginaire d’une époque par leur aura et leur goût du sexe, ils se sont croisés tant de fois ! D’abord en rêve, quand Jack, comme tous les soldats américains, punaise sa photo sur le mur de sa chambre. Ensuite dans la presse, quand Marilyn choisit pour divorcer d’Arthur Miller à Juarez le jour de l’investiture de Kennedy, dans l’espoir que l’événement détourne l’attention des journalistes. Enfin, dans la vraie vie. À l’époque, Jack est sénateur du Massachusetts, marié depuis peu. Ce qui n’empêche pas Jack de ne pas la quitter des yeux de toute la soirée.

Ce que Marilyn, au bras de DiMaggio, remarque bien sûr. Avec une certaine fierté.

À la fin de la soirée, elle glisse son numéro de téléphone dans la poche du veston de Jack.

Quand elle divorce, ils deviennent amants.

Ils se voient d’abord de manière occasionnelle à la Maison- Blanche, au Carlyle ou à Santa Monica chez Peter Lawford. Un jour, il les prend en photo nus dans une baignoire, Marilyn faisant à Jack une fellation. Une autre fois, un des proches de Jack les voit sortir de la même cabine de douche.

Ils n’ont pas grand-chose en commun si ce n’est la célébrité et le goût du sexe. Sexe qu’ils pratiquent pour des raisons différentes. Jack pour se rassurer, Marilyn pour se consoler.

Mais de ça, Jack n’en sait rien. Avec elle, ce ne sont pas les confidences sur l’oreiller qu’il vient chercher.

Peu après leur rencontre, il file à l’hôpital, avec une photo de la starlette en short bleu moulant et les jambes écartées, photo qu’il collera au mur de sa chambre les jambes en haut.

Lors d’une réception donnée à Los Angeles en l’honneur de la victoire à la convention démocrate, Jack, assis à côté de Marilyn, passe sa main sous sa robe pour découvrir qu’elle ne porte pas de culotte, au nez et à la barbe de Sammy Davis Jr, le chevalier servant alibi du jour. Comme pour Judith Campbell, il la partage un temps avec Sinatra. De fréquentes pendant la campagne électorale, leurs rencontres se rapprochent encore quand Kennedy devient « le préz », comme l’appelle la star. Jack, comme son père à l’époque du cinéma muet, s’offre la star des stars. Piètre victoire en fait, quand on sait qu’elle est réputée pour n’être pas farouche. Derrière ce corps sculptural et ce minois irrésistible se love une femme en manque d’amour depuis toujours. Elle couche avec tout ce qui porte des pantalons et parfois même des jupons. Des dynasties entières d’hommes sont passées dans son lit. De père en fils on se refile Norma Jean, prompte à s’agenouiller ou à se dévêtir quand il le faut.

Extrait de "Les vies secrètes de JFK", Pierre Lunel, (First Edition), 2013. Pour acheter ce livre, cliquez ici.