Jeux Olympiques de Sotchi : les 5 skieurs français qui peuvent espérer une médaille<!-- --> | Atlantico.fr
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Alexis Pinturault sera notre principale chance de médaille à Sotchi
Alexis Pinturault sera notre principale chance de médaille à Sotchi
©Reuters

En quête d'or

Quatre ans après son zéro pointé des Jeux de Vancouver, l'équipe de France de ski alpin compte bien reprendre sa place sur les podiums olympiques.

Les Jeux Olympiques de Sotchi débutent et la France pourrait bien obtenir des médailles. 

Alexis Pinturault : l'espoir bleu

Il est LE skieur à suivre durant cette quinzaine. Déterminé mais aussi décontracté à l'approche de l'événement, la petite perle du ski français entend bien se couvrir d'or lors de ces Jeux Olympiques auxquels il participe pour la première fois. A bientôt 23 ans, le Savoyard n'a pas l'intention de changer ses habitudes de ski : commencer vite, accélérer, et finir fort quitte à ne pas terminer la course. Pinturault est comme ça, entier.

Engagé dans trois disciplines : géant, slalom et super-combiné, le jeune homme entend bien voler la vedette aux Ligety, Hirscher et consorts. Et il a raison de croire en ses chances. D'après les spécialistes du grand cirque blanc, Alexis Pinturault est peut-être le skieur polyvalent le plus doué que la France ait produit depuis un demi-siècle. D'ailleurs, il est souvent comparé à Jean-Claude Killy, triple champion olympique en 1968 à Grenoble, autre polyvalent de talent. Une référence.

Le skieur de Courchevel ne se cache plus : "je viens à Sotchi pour gagner". Un aveu mais surtout une évidence, car "Alexis ne supporte pas de perdre", souligne son père Claude, hôtelier dans la station chic de Savoie. Deux fois titré aux mondiaux en slalom géant chez les juniors, "chien fou", comme il est parfois surnommé, compte bien laisser son empreinte en Russie. "Il a de la dynamite dans les jambes" souligne Julien Lizeroux, son coéquipier. Avec cinq victoires en Coupe du monde et 19 podiums dans quatre disciplines différentes, Pinturault a déjà marqué des points. De quoi skier en pleine confiance à Sotchi.

A lire également : Jeux Olympiques de Sotchi : 5 disciplines où la France peut rêver à l’or

Jean-Baptiste Grange pour une rédemption ?

Ne lui parlez plus des Jeux Olympiques de Vancouver en 2010. Jean-Baptiste Grange, blessé au genou droit n'avait pu y participer. Depuis, le slalomeur de Valloire s'est efforcé de mettre dans un coin de sa tête ce triste épisode d'une carrière. Une carrière très riche qui l'a vu devenir champion du monde de slalom 2011, vainqueur de la Coupe du monde de slalom 2009, médaillé de bronze en slalom aux championnats du monde 2007, et auteur de neuf succès en Coupe du monde. Grange est une star du ski français.

Mais après la gloire, l'homme de 29 ans a connu de nombreux déboires dus à des blessures à répétition. Et donc les déceptions qui vont avec. Depuis sa grave blessure à Beaver Creek en 2009, il n'est jamais redevenu le même. Qu'importe, cette saison, "JBG" a décidé de croire en ses chances et de prendre davantage de risques : résultat, une quatrième à Val d'Isère sur la Face et une sixième place à Bormio. Des résultats corrects qui lui ont permis de retrouver la confiance avant les JO de Sotchi.

Même s'il reconnaissait dans une interview à L'Equipe qu'il devait encore franchir "un cap" pour rivaliser avec les meilleurs de la discipline, Jean-Baptiste Grange s'estime capable de "skier encore plus vite" en Russie et "d’aller chercher un podium". Et peut-être mieux... qui sait ? 

Marie Marchand-Arvier pour faire oublier Tessa Worley

La voilà leader de l'équipe de France féminine de ski alpin pour ces Jeux Olympiques de Sotchi. A 28 ans, Marie Marchand-Arvier est donc propulsée sur le devant de la scène depuis la blessure de Tessa Worley, la star de la glisse en France. Mais cela ne l'effraie pas pour autant. Car la jeune femme née à Laxou en Meurthe et Moselle, n'a pas à rougir. Son palmarès plaide pour elle : cinq podiums dans les épreuves de Coupe du monde et surtout une médaille d'argent aux Championnats du monde, remportée le 3 février 2009 à Val d'Isère en super G. Le sommet de sa carrière.

Abonnée aux places d'honneur aux derniers Jeux Olympiques de Turin et Vancouver (15e et 7e en descente, 10e et 18e en combiné), "MMA" espère faire mieux à Sotchi. Un temps incertaine, elle sera finalement en lice en descente et en super-G, sa discipline fétiche. Lors de l'avant-dernière épreuve de coupe du monde, à Cortina d'Ampezzo, la jeune femme a décroché une neuvième place prometteuse, signe de son retour en forme. Le 15 février, Courchevel et Méribel, les deux stations où elle s'entraîne, auront les yeux rivés sur elle. 

Adrien Théaux, l'ambitieux

"Le but du jeu c’est d’aller chercher une médaille parce que pour moi, être quatrième en Coupe du monde, ça peut toujours servir, c’est déjà une super performance. Après, quatrième aux Jeux, ça ne sert pas à grand-chose". Adrien Théaux affiche ses ambitions. Sans complexe, le skieur de 29 ans a bien l'intention de briller en Russie. Une belle performance en descente reste dans un coin de sa tête mais le Pyrénéen vise surtout le super-combiné le 14 février.

Cinquième en descente lors des championnats du monde 2009 à Val d'Isère, son meilleur résultat dans une grande compétition, Adrien Théaux veut faire mieux. Même s'il se dit "fier" de ses places d'honneur obtenues à Vancouver en 2010 (13e du super G, 16e de la descente et 12e du combiné), celui qui s'entraîne à Val Thorens a l'envie de bien faire. "Ne pas se rater" est son plus grand souhait. Et pourquoi pas réussir un "coup" comme en coupe du monde en Norvège le 2 mars 2013. Ce jour-là, Théaux avait remporté la descente au nez et à la barbe des favoris.

Nastasia Noens, la surprise du chef

2013-14, saison du renouveau pour Nastasia Noens ? La jeune slalomeuse de 25 ans a bien l'intention de confirmer son bon début de saison. Après des Jeux Olympiques de Vancouver ratés (29e) et deux années assez délicates avec des performances en dents de scie, la Niçoise arrive à Sotchi sur la pointe des pieds mais pas sans ambition.

Cette année, Nastasia Noens s'est en effet quelque peu rassurée. A Levi en Finlande d'abord, où malgré un dossard 24, elle réalise le 11e temps de la première manche. Une vraie performance sur une piste difficile. Puis surtout début janvier à Bormio sous une pluie fine, avec un dossard 28, elle prend la 13e place de la première manche avant de réaliser le meilleur temps de la seconde manche, ce qui lui vaudra de monter sur la troisième marche du podium. Un exploit. C'est ce type de course qu'elle devra fournir en Russie pour espérer une médaille. Peu importe la couleur, Nastasia Noens n'est pas regardante.

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