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Jean-Hervé Lorenzi : "Taxer revenus de l’épargne et plus-values, c'est totalement désincitatif pour investir dans le risque"
©Europe 1

Le Zap'Éco

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Jean-Hervé Lorenzi était l’invité de radio classique ce matin. Auteur d’"Un monde de violence" paru aux éditions Eyrolles, l’économiste dressait le portrait d’une économie mondiale "plus fragile" à l’occasion des débats tenus lors des Rencontres d’Aix-en-Provence. "En réalité, personne [patron ou dirigeant] ne voit très clairement quelles sont les perspectives. Le progrès technique et  la productivité ont tendance à ralentir dans les chiffres." En particulier, il constate que les pays riches, victime du vieillissement de leur population,  pourtant "capable de relancer l’économie", est "moins innovante, coûte cher, et n’a plus envie d’investir dans des choses risquées."

Pour notre pays, "personne ne comprend pourquoi on avait un commerce équilibré en 2003 puis qui s’effondre comme un pays sous-développé. La vraie raison c’est la faiblesse de l’investissement dans les 15 dernières années ni dans la formation ni l’éducation ni dans la recherche." Il met également en cause la tendance à placer son argent plutôt que de l’investir : "En réalité, la taxation des revenus de l’épargne comme les plus values est totalement désincitatif pour investir dans le risque."Clairement, ce n’est pas un manque d’argent, c’est un manque de volonté. Notre pays vieillit : plus de 60% de l’épargne est entre les mains des plus de 60 ans – il faut les inciter à investir … par une fiscalité très incitative !" 

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