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L'affrontement Copé-Fillon 
se cristallise à Paris
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Confidentiel

Le Secrétaire général de l'UMP signifie son intention de nuire à l'implantation parisienne du Premier ministre si celui-ci venait perturber les plans du premier à la tête de l'UMP.

Même si elles semblent plus feutrées qu’au Parti Socialiste, les guéguerres à l’UMP ne manquent pas de sel.

Mercredi dernier, réunion de 500 personnes, salle Wagram à Paris, autour de Jean-François Copé. Objectif, ouvrir une antenne parisienne du think thank de M. Copé, Génération France, rassemblant des militants et sympathisants UMP d’horizons divers. Et en effet, l’on y vit de nombreux cadres du parti appartenant à différentes chapelles. Il y avait d’un côté les responsables de la fédération UMP de Paris, Philippe Goujon et Jean-François Lamour, mais de l’autre, les dissidents parmi lesquels Pierre Charon et sa nouvelle alliée Rachida Dati.

Pourquoi cette démonstration de force de Jean-François Copé dans la capitale alors qu’il avait expliqué dans le passé ne pas s’y intéresser ? Selon l’un de ses proches, « Copé a montré à François Fillon que s’il veut s’opposer à lui à l’UMP, il est capable de perturber son implantation dans la capitale ».

La réplique du Premier ministre ne s’est pas faite attendre. Apprenant la tenue de la réunion du 29 juin 2011, François Fillon a utilisé, en parfait accord avec le chef de l’Etat, le remaniement annoncé le même jour pour attiser la concurrence entre les alliés de Jean-François Copé, Bruno Lemaire, François Baroin et Valérie Pécresse. La task force a explosé avant même d’entrer en action. Suite de « Paris vaut bien 2017 » au prochain épisode…

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