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Les investisseurs peuvent-ils attendre de Facebook des performances à la hauteur des géants Apple, Microsoft et Google ?
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Bulle Internet

Le titre Facebook a été introduit vendredi en Bourse au prix de 38 dollars. Malgré une légère hausse lundi, le titre perdait près de 15% mardi. Le potentiel croissance de Facebook à long terme suffira-t-il pour assurer la rémunération des actionnaires ? Le pari est osé.

David Fayon

David Fayon

David Fayon est responsable de projets innovation au sein d'un grand Groupe, consultant et mentor pour des possibles licornes en fécondation, membre de plusieurs think tank comme La Fabrique du Futur, Renaissance Numérique, PlayFrance.Digital. Il est l'auteur de Géopolitique d'Internet : Qui gouverne le monde ? (Economica, 2013), Made in Silicon Valley – Du numérique en Amérique (Pearson, 2017) et co-auteur de Web 2.0 15 ans déjà et après ? (Kawa, 2020). Il a publié avec Michaël Tartar La Transformation digitale pour tous ! (Pearson, 2022) et Pro en réseaux sociaux avec Christine Balagué (Vuibert, 2022). 

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Le titre Facebook a été introduit vendredi en Bourse au prix de 38 dollars, soit le haut de la fourchette. Malgré une légère hausse lundi, letitre perdait près de 15% mardi.

La valorisation du réseau social aux 900 millions de comptes pourrait atteindre 104 milliards de dollars. Reste que cette entrée mitigée en Bourse soulève moult questions :

  • N’a-t-on pas à long terme un risque de survalorisation (Google lors de son entrée en Bourse en 2004 était valorisé 23 milliards avec un modèle économique clairement défini, ses AdWords/AdSense. La valorisation représente 100 fois les bénéfices de 2011 et 27 fois son chiffre d’affaires alors qu’aujourd’hui Google n’est valorisé qu’à 20 fois ses bénéfices) ;

    • Le potentiel de croissance de Facebook est supérieur, mais on constate un ralentissement de la croissance, notamment en nombre de comptes dans les pays développés - même si de nouveaux revenus publicitaires sont attendus pour permettre aux entreprises d’accroître leur visibilité. Tout dépendra du chiffre d’affaires par compte dans le futur ;

                  • La croissance sera-t-elle tirée par le mobile et les tablettes ? Quid des nouveaux services autour de la vidéo, de la géolocalisation, de la poursuite de la croissance externe de l’opérateur (après Instagram et quelques autres acquisitions récentes).





                    En synthèse, le tableau récapitulatif compare les données chiffrées de Facebook à Google,
                    Apple et Microsoft, les géants du Web à la profitabilité à deux chiffres.


Cette introduction en Bourse au prix fort doit conduire à la prudence, surtout dans le contexte actuel et la montée en puissance de Twitter, et l’attrait de Google+ pour le référencement sur Google. Alors, quelle attitude adopter ?

1. J’achète des actions Facebook

2. Je prends plutôt des Google

3. C’est trop cher et plus possible d’emprunter

4. Les Anonymous risquent d’attaquer Facebook

5. Je vais me remettre sur Copains d’avant qui a évolué

6. Nos données personnelles vont être vendues et la publicité va se développer

7. Autre… précisez

L’avenir nous dira si Facebook est rentable pour les actionnaires. Le pari est osé !

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