Déraillement syndical
Ils vont nous pourrir Noël et le Nouvel An…
Une punition collective !
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Les syndicats de la SNCF ont déposé des préavis de grève pour les fêtes de la Nativité et de la Saint Sylvestre. Mais comme ils sont finaux retors, ils disent « ne pas appeler à la grève ».
Comme ça, affirment-t-ils, « chacun sera libre de la faire ou de ne pas la faire ». Comme si quand il y a appel à la grève, on n’était pas libre de ne pas la faire ? Tant d’hypocrisie laisse pantois !
Ainsi quelques milliers d’agents de la SNCF vont pouvoir emmerder des centaines de milliers de voyageurs. Combien de familles seront malheureuses de ne pas pouvoir se réunir pour ces fêtes qu’on s’accorde à juger sacrées ?
Un éclairage sur les conditions de travail des contrôleurs qui vont se mettre en grève s’impose. Ils ont la garantie de l’emploi. Ils sont très bien payés. Leur travail n’est pas réputé pénible. Le comité d’entreprise de la SNCF est le plus riche de France. Il organise des vacances et des colos pour les enfants.
La direction de la SNCF pour empêcher la grève a proposé à ses agents deux primes annuelles de 600 euros. Ils ont estimé que ça n’était pas suffisant. Le droit de grève est un droit qu’il convient de respecter. L’abus du droit de grève n’a rien de respectable !
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