Sonnons le tocsin
Il paraît qu'une cellule de déradicalisation est prévue pour Laurent Wauquiez…
Tous les sondages prédisent qu'il sera élu à la tête des Républicains. Et c'est pourquoi la République est en danger.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Ils étaient nombreux à connaître la vérité : Wauquiez est un fiché S ! Mais tous, des "constructifs" pour la plupart, gardaient le secret. Ce sont des gens modérés et responsables. Ils ne voulaient pas faire souffler un vent de panique sur la France.
Mais voilà que l'un d'entre eux, Christian Estrosi, a mangé le morceau. Il a déclaré –visant expressément Wauquiez- que certains dirigeants des Républicains s'étaient "radicalisés". D'où son inquiétude quant à l'avenir de la formation politique à laquelle il appartient (pour combien de temps encore ?).
Jusqu'à maintenant le mot "radicalisé" était réservé à une catégorie parfaitement identifiée de la population française. L'appliquer à Laurent Wauquiez montre que les dérives de cet individu sont particulièrement graves et dangereuses. Dans son cas, avant que la justice ne l'envoie en prison, une cellule de déradicalisation s'impose.
Des experts, des psychologues, des psychiatres seront convoqués pour exorciser le mal dont souffre Wauquiez. Christian Estrosi bien sûr et aussi Valérie Pécresse, Gérarld Darmanin, Edouard Philippe. Satan, sort de ce corps diront-ils, avec succès on l'espère, à Wauquiez. Et quand ils seront à court d'arguments ils iront demandé à leur chef, Alain Juppé.
Le mystère demeure quant à la façon dont Wauquiez s'est radicalisé. La prison ? Il y a échappé. La cité ? Ce n'est pas là qu'il a grandi. La mosquée ? Il va plutôt à la messe. L'hypothèse la plus crédible est que Laurent Wauquiez a mis au point une machine à remonter le temps. Elle lui a permis de se rendre à Rome dans les années mussoliniennes. Et à Berlin à l'époque d'Hitler.
Fort de leurs enseignements il en est revenu radicalisé à bloc. C'est ainsi qu'il a prêté allégeance à l'émir El Sarkozy. A moins que cela ne soit à l'émir Ben Fillon. Et sous leur égide il veut instaurer en France un califat de couleur bleu d'abord, puis noir et brun.
On comprend alors pourquoi Christian Estrosi a tiré la sonnette d'alarme. Ce député méridional est un homme sage. Pendant la campagne électorale il est tombé dans les bras de Macron, selfies à l'appui. Contrairement à Wauquiez gravement atteint, Estrosi est juste sujet à des pulsions amoureuses que les médecins ont diagnostique sous le nom de macronite aigüe. Ce n'est pas dangereux. Mais l'amour, on le sait, rend aveugle. Radicalement aveugle.
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