Ça s’est passé en France à Saint-Priest dans la banlieue lyonnaise
Il décapite son père en criant “Allahu akbar”
Mais Saint-Priest est-il encore en France ?
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Des témoins horrifiés ont assisté à la scène. Une scène à laquelle des scénaristes de films d’horreur n’auraient jamais osé penser. Un jeune homme armé d’un long couteau de cuisine poursuivait un homme de 60 ans dans les rues de la localité. L'homme poursuivi criait: " Je t’en supplie, je t’aime mon fils”. C'était le père du jeune homme.
Sourd à ses supplications, ce dernier l’a rattrapé et lui a tranché la gorge. Puis il l’a décapité. Ensuite, il a pris la tête entre ses mains et a continué à déambuler en prononçant des mots en arabe et en criant “allahu akbar”, selon des informations du Progrès.
Il a été maîtrisé. Et comme prévisible, la police a indiqué qu’il était “défavorablement connu” de ses services. Pardon pour cette lapalissade qui ressort de l’évidence. Menus larcins, stupéfiants, …
Il s’agirait donc, dans ce cas, d’une dispute familiale particulièrement macabre. Le père a-t-il, comme Samuel Paty, blasphémé ? Ce qui expliquerait la décapitation et le “allahu akbar”.
C'est peu vraisemblable. La vérité est ailleurs. Le tueur, le parricide, est sans doute un déséquilibré qui agissait sous l’emprise de stupéfiants. Il y a en France un certain nombre de déséquilibrés. Et beaucoup d’entre eux crient “allahu akbar”.
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