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Guerre Copé Fillon : le diable se niche dans les détails… et les choix de candidats aux européennes
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Confidentiel

Alors que l'UMP est sortie grande gagnante des élections municipales, on aurait pu croire que la période serait à l'apaisement dans le parti. Et pourtant, malgré l'euphorie de la victoire et avec les élections européennes en ligne de mire, les tensions internes repartent de plus belle.

C’est l’histoire sans fin de la droite sous Hollande. Après le carton de l’UMP aux municipales, on aurait pu s’attendre à ce que le temps soit à l’apaisement au sein des instances dirigeantes du parti. Mais non, malgré l’euphorie de la victoire, le combat continue. Ces jours-ci, il se focalise sur une pauvre cinquième place sur la liste en Ile-de-France pour les prochaines élections européennes dont on n’est même pas sûr de l’éligibilité. Face à face, le filloniste Jean-Didier Berthault, déjà candidat en 9e position en 2009, et le sarcopéiste Geoffrey Didier, fer de lance de la Droite forte. 

Un premier vote a eu lieu lors d’une commission d’investiture fin mars, qui a donné une égalité parfaite, 21/21. Une dizaine de membres de la commission étaient absents ce jour-là et les procurations sont proscrites lors des consultations de cette instance ultra-paritaire entre copéistes et fillonistes. Depuis, les deux camps ont tenté d’organiser un nouveau vote mais l’un après l’autre, ont rejeté les dates proposées par crainte de ne pas réussir à mobiliser leurs troupes. Il fut question du 15, puis du 16 avril et maintenant du 29 avril, soit quatre semaines avant le premier tour et une semaine avant le dépôt des listes !

François Fillon, qui semblait longtemps peu intéressé par cette affaire de 5e place en Ile-de-France, a décidé d’en faire la mère de toutes les batailles et appelle un à un les membres de la commission pour les convaincre de voter pour son poulain Jean-Didier Berthault, qui l’avait aidé à Paris lors de la fameuse élection pour la Présidence de l’UMP. Quant à Jean-François Copé qui compte déjà trois amis parmi les quatre premiers de la liste – Rachida Dati, Philippe Juvin et Constance le Grip - il veut montrer une fois de plus aux élus de l’UMP qu’on a plus à gagner à être avec lui que contre lui. D’ici le 29 janvier, le suspense risque d’être insoutenable…

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