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Exclusif : le 5 à 7 de Marine (Le Pen) et de Laurent (Fabius)
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Secret d’alcôve

Il s’est passé beaucoup de choses entre le ministre des Affaires Étrangères et la présidente du Front national. Et tout ça dans un bureau du quai d’Orsay…

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Depuis la nuit des temps ce sont les hommes qui sollicitent les femmes, les invitent et leur font moultes propositions. Mais Marine Le Pen, bien que de très bonne famille, est une jeune femme émancipée, libre et, en conséquence, fait fi de ces convenances surannées. Elle avait envie, très envie de rencontrer Laurent Fabius. Et elle esquissa donc, oublieuse de la plus élémentaire pudeur féminine, les premiers pas. Le ministre des Affaires Étrangères en fut un peu estomaqué mais, galant homme, ne jugea pas possible d’éconduire la soupirante. Prudent, il décida d’en parler à sa compagne. Cette dernière entra dans une colère noire. « Alors toi aussi, comme des millions d’obsédés, tu fantasmes sur cette blondasse ! ». Laurent Fabius se fit tout petit : « Mais tu sais, chérie, elle est député et mes fonctions me contraignent à recevoir tout parlementaire qui en fait la demande ». « Bon » maugréa la compagne « mais tu gardes tes mains sur ton bureau ! ».

Rendez-vous fut donc pris pour le mercredi 24 juillet. Entre 5 heures et 7 heures. Un horaire propice à tous les débordements que la morale réprouve. Marine le Pen se pomponna et mis sa  plus belle (et sa plus courte) robe. Les débuts de l’entrevue furent des plus froids. « Bonjour, madame la député ». «Bonjour, monsieur le ministre ». Et aussitôt Marine Le Pen abattit un atout cœur qu’elle pensait irrésistible. Elle minauda : « vous savez que nous avons beaucoup de chose en commun ? Vous et moi avons voté « Non » au traité européen de 2005 ».

Embarrassé le ministre bredouilla qu’il ne s’en souvenait plus. « Comment un homme de votre intelligence, de votre culture, de votre élégance d’esprit peut-il soutenir une chose pareille ? » répliqua Marine Le Pen. Penaud, et très flatté, Laurent Fabius baissa la garde et avoua. Toujours aussi provocante la présidente du Front national lança : « Ah monsieur le ministre quelle merveille ce serait si nous avions des enfants ensemble. Ils auraient ma beauté et votre intelligence ». Laurent Fabius se souvenant des menaces de sa compagne, répliqua méchamment : « et si c’est le contraire ? ». Ainsi humiliée Marine Le Pen laissa opportunément couler une larme sur sa joue. Troublé et ému Laurent Fabius s’adressa doucement à elle : « Marine, je ne voulais pas vous faire de la peine ». La belle osa un : « ô Laurent… ». La glace était rompue. Tous les tendres élans étaient possibles.

Ils parlèrent famille. « Et votre père Marine, toujours aussi antisémite ? » « Hélas » soupira Marine.  « Et votre fils, Laurent, toujours empêtré dans son histoire d’appartement à 7 millions d’euros ? ». « Hélas » gémit Laurent. Quel malheur d’avoir un père…Quel malheur d’avoir un fils…Et c’est ainsi que ces deux âmes fraiches et sensibles se rapprochèrent. Impossible d’en dire plus sur ces nouveaux Roméo et Juliette. Car la compagne de Laurent Fabius et Louis Aliot seraient alors plus cruels avec les amants du quai d’Orsay que les Capulet et les Montaigu le furent avec les amants de Vérone.

A lire du même auteur : Le gauchisme, maladie sénile du communisme, Benoît Rayski, (Eyrolles éditions), 2013. Vous pouvez acheter ce livre sur Atlantico Editions.

vous pouvez achetez Pourquoi vous vous trompez tout le temps (et comment arrêter) Partie 1 & Partie 2, sur Atlantico Editions.
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