Coucou les revoilà
Et voici le retour des « heures les plus sombres de notre histoire »…
On doit cette expression à Libération.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Jeudi soir, après la victoire des Bleus sur le Maroc, Libération avait signalé, reprenant les propos de Louis Boyard, que l’extrême droite « organisait des battues racistes ». Comme ce n’était pas suffisant, le journal a récidivé avec force le lendemain avec une Une alarmiste : « extrême droite : nuit bleue, peste brune ».
Libération a vu des « hordes de fachos » se déchaîner dans nos rues. Et en sonnant le tocsin, le journal a parlé des « heures les plus sombres de notre histoire ». Ça a déjà beaucoup servi et ce n’est guère original. Mais il paraît que c’est dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes.
Libération n’a-t-il pas vu les hordes de supporters marocains se ruer sur les policiers ? Ce journal a détourné son regard des flics blessés. Des voitures brûlées. Des magasins dévastés. C’est normal : les supporters étant Marocains, ils sont réputés pacifiques et innocents.
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