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Et Valls bat Hollande par 58 à 18
©Reuters

Quel match

La politique est un sport rude et viril. Comme le rugby…

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Dans une compétition organisée par le Huffington Post et i>Télé, Hollande a donc été terrassé par Valls : 29 à 13. Dans une autre, placée sous l’égide du Journal du dimanche, les résultats sont encore plus pathétiques : Valls 58, Hollande 18. Certes, tous ces matchs sont amicaux. Et doivent être considérés comme tels. Ils ne comptent ni pour la Coupe d’Europe ni pour la Coupe du monde. Et en France ils n’ont pas pour enjeu le bouclier de Brennus. Mais quand même, ça la fout très mal pour le grand président d’une grande nation. Surtout que son rival et compétiteur est un vague Catalan dont le chef de l’État se dit tous les jours qu’il aimerait bien le savoir à Barcelone.

Les commentateurs sportifs sont sans pitié : "Hollande humilié !" "La claque !" "La raclée !". Le monde de l’ovalie est un monde cruel. Certains commentateurs vont jusqu’à réclamer qu’Hollande se retire de la compétition. Cela ne se peut, car les règles du rugby élyséen prévoient qu’il pourra jouer jusqu’en 2017. Ou alors il faudrait prouver, pour le suspendre, qu’il a ingéré des produits dopants… Ce qui, au vu des essais encaissés, paraît peu plausible.

Dans la tradition de la Ve République, c’est le Premier ministre qui joue actuellement le rôle de fusible. Il saute et, hop ! le président change de fusible, nommant un nouveau Premier ministre. Mais aujourd’hui, nous avons droit à de l’inédit, du jamais-vu. C’est le président qui est devenu le fusible du chef de gouvernement. Or ce fusible-là est mort. Cramé. Bon à jeter. Mais on ne peut en changer. On va donc continuer comme ça. Hollande avait nourri un petit espoir de prendre sa revanche. Il a proposé à Valls une course en scooter, un engin qu’il maîtrise assez bien. Le Premier ministre, malin, lui a répondu que ce sport n’était pas homologué par le Comité international olympique. Cet homme est méchant.


PS : Parlant d’Hollande et de Valls, Jean-Marie Le Guen a déclaré : "Il y a deux pilotes dans l’avion, mais un seul commandant". C’est quand même plus doux que Chirac évoquant Sarkozy : "Je commande, il exécute". Dans l’avion de la Malaysia Airlines il y avait aussi deux pilotes…

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