La guerre en Ukraine l’a dopée et elle fait preuve d’une ardeur toute militaire. Elle a (au sens figuré de ces mots) chaussé ses bottes et enfilé son treillis. Il fallait bien ça pour mettre en ordre de bataille le « Conseil de défense » qu’elle venait de créer.
Dans ce Conseil, il y a des gens compétents, prêts à mourir pour la France et peut-être aussi pour Valérie Pécresse. Parmi eux, Michèle Alliot-Marie, Hervé Morin, Michel Barnier… C’est ce dernier le plus précieux car il est le seul à croire encore que Nicolas Sarkozy apportera son soutien à la « pimbêche ».
Tout ça c’est du théâtre. Du très mauvais théâtre. En créant son « Conseil de défense », Valérie Pécresse espérait peut-être gagner en crédibilité. C'est raté. Valérie Pécresse en chef de guerre ? On ricane ! Mais la candidate LR survivra sans doute en y laissant quelques plumes. Il est vrai que le ridicule ne tue plus en France.
En Ukraine des hommes et des femmes se battent, souffrent et meurent. Face à cette tragédie il y a quelque indécence à se donner en spectacle. Les choses sérieuses se passent ailleurs : Nicolas Sarkozy vient de s’entretenir au téléphone de la crise ukrainienne avec Emmanuel Macron.
Non, il n’a pas appelé Valérie Pécresse ! Elle dégringole dans les sondages et est en passe d’être rattrapée par Jean-Luc Mélenchon. C’est pas son « Conseil de défense » qui va arranger les choses.
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