Une croix dans un cimetière, à l'île de Sein.
©FRED TANNEAU AFP
Une idée qui vient du Modem
Et maintenant, le « compostage humain »…
Plus révoltant que ça, tu meurs !
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
L’idée est d’Élodie Jacquier-Laforge, numéro 2 du parti de François Bayrou. Ce dernier se proclame catholique. Mais elle n’est pas très catholique…
Dans la proposition de loi qu’elle a déposé à l’Assemblée nationale, cette parlementaire fait observer que la crémation dégage beaucoup de CO2 et l’inhumation encore plus. En conséquence de quoi, elle veut des « funérailles vertes ».
Voici le modus operandi. Le corps du défunt sera enveloppé d’un linceul biodégradable. Le tout sera placé dans un cercueil avec des matières organiques (copeaux de bois, herbes, etc.).
Une fois que le temps aura fait son travail (les os auront été au préalable broyés), les restes du corps seront rendus à sa famille. Celle-ci pourra en faire l’usage qu’il lui convient.
Par exemple, fertiliser son jardin ? Avec la proposition d’Élodie Jacquier-Laforge, l’expression « bouffer les pissenlits par la racine » prend tout son sens. Faut-il rappeler que depuis la nuit des temps, toutes les civilisations dignes de ce nom ont respecté les corps des défunts ?
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