Et les nouveaux sports qui pourraient faire leur entrée aux JO de 2020 sont...

Champion olympique de surf ou skateboard…  Voilà ce qui attend peut-être les athlètes des Jeux Olympiques de 2020, qui se dérouleront à Tokyo au Japon. Chaque année, les Comités olympiques désignent le ou les sports qui rejoindront la palette déjà bien chargée de l'édition d'été. Fin septembre, 5 épreuves ont ainsi été sélectionnées sur les 8 du premier tri.

Les sports qui n'y seront finalement pas

Le bowling : Sport populaire, le bowling s'était pourtant fait une petite place aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988 mais uniquement comme sport de démonstration. Il faut dire que ce jeu de quille brille avant tout le samedi soir que dans les grandes compétitions sportives. Heureusement pour les Français, pas très doués au niveau mondial, le bowling n'a pas été sélectionné. Il faut dire que ce n'était que sa première candidature alors qu'il faut souvent laisser passer deux ou trois chances avant d'être pris au sérieux.

Le wushu : Derrière cette dénomination exotique se cache un sport qui l'est tout autant : le kung-fu. Art martial chinois, le wushu regroupe en fait tous les styles de combat de l'empire du milieu. Boxe, chorégraphie, duel au sabre traditionnel… le wushu regroupe un peu de tout et reste assez mystérieux au plus grand nombre. Surtout, un sport chinois pour une édition japonaise. Autant parler de crise diplomatique en puissance. Bye bye le wushu…


Le wushu avait pourtant de sacrés arguments

Le squash : Encore raté ! Douze ans de combat acharné et une deuxième candidature qui tombe à l'eau, aux portes de la finale. Le squash n'ira donc pas au JO de 2020. "Je suis complètement dévasté" s'est ému le patron de la fédération internationale. Pourtant, les sports de raquettes ne sont pas légions. Peut-être arrivera-t-il pour la première fois en 2024. A Paris ?

Les sports qui y seront peut-être

Baseball/Softball : Alors que peu de Français sont capable de réciter les règles du baseball, ce sport fait un véritable carton au Japon, qui organise les JO, tout comme sa version féminine, le softball . Ce ne serait qu'un simple retour pour ces sports qui ont derrière eux 4 JO (1996-2008) avant d'être évincés pour de mystérieuses raisons. Non seulement les Nippons rêvent de revoir les home-run aux Jeux mais cette épreuve devrait ramener 50 millions de supplémentaires uniquement en ventes de billets. Voilà les favoris !


Le softball a aussi des arguments de poids

Le karaté : Attention à ne pas paraître trop chauvins ! Le comité japonais n'avait pas forcément retenu leur sport emblématique dans la shortlist mais une pétition réunissant 800 000 signatures ont eu raison de leur résistance. Seul obstacle, la grande représentation des sports de combat et d'arts martiaux (boxe, taekwondo… et surtout le judo). Le karaté reste néanmoins bien placé pour s'imposer à grands coups de mawashi geri-coup de pied circulaire.

Le skateboard : Soucieux d'intéresser les jeunes à la compétition, les Comités olympiques s'intéressent de près à planche à roulette, sport de rue devenu aussi spectaculaire que populaire. En témoigne, les célèbres compétitions X-games qui font la part belle au skate et aux nombreux jeux vidéo sur la discipline. Reste un problème de taille : de nombreux skaters ne veulent pas entendre parler des Jeux Olympiques qui encadreraient strictement les épreuves alors que le skateboard reste synonyme de liberté. Malgré la bonne volonté du CIO, les oppositions internes risquent de faire capoter le projet et nous éviter ainsi de magistrales chutes.



L'escalade : 25 millions d'adeptes, 140 pays équipés de murs : l'escalade cherche aussi sa place aux Jeux olympiques. Et elle pourrait bien la trouver en véhiculant son image écolo et éthique. Forcément, cela perdrait un peu de son charme en intérieur, sur un mur de béton aux couleurs flashy. Reste aussi une problématique de taille : les téléspectateurs sont-ils prêts à regarder pendant des heures de l'escalade ?

Le surf : des vagues, de la vitesse et encore plus de médailles au compteur pour les Américains/Australiens. Le surf a donc été retenu par les organisateurs dans leur shortlist. Alors, oui, le Japon a des plages et une mer suffisamment déchainée pour obtenir des rouleaux agréables. Mais comment faire en  2024 ? Si la Paris pourra toujours délocaliser ses compétitions sur la côte basque, les rivaux auront plus de mal : Hambourg et sa mer du nord ? Budapest et la mer noire ? Les patrons du surf international ont leur idée : surfer en piscine, sur une vague artificielle. L'idée est moins féérique et couteuse. 2020, ce ne sera peut-être pas encore l'heure pour la planche.


Vu comme ça, c'est moins grandiose...