Mission impossible
Elisabeth Borne : recherche ministres désespérément…
Et elle rame, rame comme une galérienne !
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Macron lui avait confié pour mission de former un « gouvernement élargi ». Élargi à qui ? Aux Républicains qui voudraient bien se dévouer…
Auparavant, il a fallu enterrer les cadavres. Ceux d’Elisabeth Bourguignon, de la secrétaire d’État à la mer, Justine Bénin, d’Amélie de Montchalin… Et on en oublie peut-être.
Du sang neuf était donc nécessaire. Par transfusion les donneurs étant, espérait Macron, des notables LR. Elisabeth Borne, suivie de quelques ministres issus de la droite, leur a fait des avances. Car du côté de la macronie ça avait déjà beaucoup trop servi… Et patatras, que dalle !
Le nouveau patron des députés LR, Olivier Marleix, ne voulant pas s’embarquer sur le Titanic, a répondu sèchement : « pas question de coalition ». Et dans un geste de bonne volonté, il a admis que son groupe, au cas par cas, pourrait regarder d’un œil bienveillant certains projets gouvernementaux.
Un lot de consolation pour la pauvre Elisabeth Borne. Nous trouvons scandaleux que Macron ait mis un tel poids sur les frêles épaules d’une faible femme. Le président de la République est un mâle blanc, adepte du patriarcat et cruel. Honte à lui !
PS : En même temps, il s’en passe de belles à l’Assemblée nationale : l’union de droite est en marche. Le Rassemblement National et les Républicains envisagent un accord pour que la présidence de la commission des finances revienne à un lépeniste. Que ne l’ont-ils fait avant ?
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