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Et si le retrait de DSK 
profitait à Borloo ?
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L’ancien ministre de l’Ecologie semble se préparer de plus en plus sérieusement à l'élection présidentielle de 2012. Stéphane Fouks pourrait l'y aider.

Yves Derai

Yves Derai

Yves Derai est éditorialiste à Atlantico. Chaque semaine, il écarte les lourds rideaux de velours des palais de la République pour nous en révéler les secrets.

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C’est une réunion inattendue qui s’est tenue mardi 5 juillet au siège d’Euro-RSCG, à Suresnes. Nourredine Cherkaoui, l’un des meilleurs coachs du groupe, membre du Parti radical (dit valoisien), a organisé une rencontre entre Jean-Louis Borloo, son patron politique, et Stéphane Fouks, son patron professionnel.

A l’ordre du jour, l’élection présidentielle de 2012 à laquelle l’ancien ministre de l’Ecologie semble se préparer de plus en plus sérieusement. Le président d’Euro-RSCG Worldwide était jusqu’à présent resté fidèle à la gauche dont il est issu. Conseil et ami de Dominique Strauss-Kahn qu’il aurait sans doute accompagné si l’ancien directeur du FMI était resté dans la course, ce communicant toujours bronzé a travaillé sur plusieurs campagnes présidentielles, tant en France qu’à l’étranger, avec des fortunes diverses. Il fut notamment, au côté de Jacques Séguéla, le responsable de la communication de Lionel Jospin en 2002…

Fouks n’a pas suivi Séguéla dans sa démarche d’ouverture au sarkozysme en 2007. Social démocrate de conviction, il ne se sent plus vraiment en phase avec les dirigeants actuels du  PS, même s’il reste proche de Manuel Valls qu’il aide dans le cadre des primaires socialistes. Une fois tournée cette page, Fouks pourrait donc prendre en mains le destin de Jean-Louis Borloo si celui-ci décide de se présenter. A moins que Manuel Valls ne crée la surprise en sortant vainqueur du combat qui l’oppose à Aubry, Hollande et Montebourg. Ou plus improbable encore, que Dominique Strauss-Kahn ne revienne dans la course.

A priori, toutes ces questions seront tranchées à l’automne.

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