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Dépakine : les cas d'épilepsie déclenchés par le médicament concerneraient jusqu’aux petits enfants
©MARTIN BUREAU / AFP

Santé

Marine Martin avait saisi les pouvoirs publics pour avoir découvert que la prise de Dépakine pendant la grosses entraînait de graves complications pour l’enfant. Seulement, il semblerait que les effets soient perceptibles par la 2e génération.

Adrien Pittore

Adrien Pittore

Adrien Pittore est journaliste, photographe et pigiste. Il a notamment participé au recueil « Les Photos qu’on peut voir qu’au niveau district – Tome 2 » publié le 17 novembre 2017 aux éditions Petit à Petit.

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Nouveau chapitre dans l’affaire Dépakine. Ce médicament indiqué et prescrit pour le traitement de l’épilepsie est accusé de créer des malformations (au moins 4.000) et troubles neuro-développementaux (au moins 40.000) chez les enfants de femmes qui en ont pris pendant leur grossesse. Seulement, la deuxième génération serait aussi concernée.

Mutagène dont on ne connait rien
L’alerte a été lancée par Marine Martin. La lanceuse d’alerte, mère d’un fils souffrant de troubles du spectre autistique et ayant des difficultés psychomotrices, alertait déjà les pouvoirs publics en 2017. 

A l’époque, l’épidémiologiste Catherine Hill concluait que « 14.000 personnes ont présenté des atteintes causées par l’exposition in utero au valproate de sodium [le principe actif de la Dépakine]« .

« Parmi elles, des adultes (la molécule a été commercialisée à partir de 1967), des adolescents, des enfants et même des bébés, tous nés de femmes épileptiques ou bipolaires (le produit est indiqué dans le traitement de cette maladie sous l’appellation Dépakote ou Dépamide) » détaille le JDD. 

Seulement, l’affaire vient de connaître un nouveau rebondissement. La Dépakine serait aussi responsable de malformations et de la création de troubles chez les enfants d’enfants de femme ayant pris de la Dépakine pendant leur grossesse.

La présidente de l’Apesac, représentant les victimes du médicament, a été saisie de cas de malformations ou d’autisme chez les petits-enfants des femmes exposées : 149 sont recensés dans la base de données de son association.

Plusieurs études ont été demandées au gouvernement. Seulement, pour l’instant, les protagonistes n’ont reçues que des fins de non-recevoir. En attendant, il est encore trop tôt pour certifier si oui ou non les effets de la Dépakine dépassent la première génération d’enfants.

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