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Le cuivre fait partie des indicateurs les plus fiables et a toujours été observé de près par les économistes.
Le cuivre fait partie des indicateurs les plus fiables et a toujours été observé de près par les économistes.
©Flickr / Groume

Revue d'analyses financières

Le cours du cuivre n’anticipe aucune récession dans les mois qui viennent.

Dominique Trenet

Dominique Trenet

Dominique Trenet est stratégiste dans une société de gestion indépendante

Chaque semaine, il réalise pour Atlantico une synthèse des opinions les plus significatives sur l’évolution de la crise que nous sommes en train de vivre.

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Le comportement du métal rouge a toujours été observé de près par les économistes,  car il fait partie des indicateurs avancés parmi les plus fiables dont on dispose. En ce moment il y a un consensus très fort  sur le fait que le cours du cuivre va bien se tenir au cours des prochains mois. C’est notamment l’opinion de Douglas Chuddy, gérant chez Dalton Greiner Hartman Maher à New York. Il pense que le cours du cuivre ne rebaissera pas à 1,50 dollars qui a été le plus bas de 2008.

L’économie américaine est en train de redémarrer, confirme d’ailleursBob Doll, stratégiste en chef de BlackRock, numéro un américain et mondial de la gestion d’actif. Dans le cadre d’une réunion organisée à l’Hotel Meurice à Paris, il a confirmé que selon lui l’Allemagne finirait par signer tous les chèques nécessaires pour sauver l’Europe  et qu’il n’y aurait pas de relance quantitative n°3 aux Etats-Unis, car la probabilité d’une récession américaine était très faible.

L’Europe est loin d'être sortie d'affaire

« Les imbéciles qui ont prêté de l’argent sans poser de questions méritent leur part de douleur »  écrit Martin Wolf, éditorialiste du Financial Times dans Le Monde du 25/10/2011.

Le défaut des pays européens endettés est inévitable, poursuit Gérard Minack économiste chez Morgan Stanley. Pour lui, il n’y a que deux façons de faire défaut. La route de la récession/dépression sur laquelle on semble aller. La route de l’inflation/hyperinflation qui n’est pas encore à l’ordre du jour mais qui pourrait arriver. Il en conclut sur les marchés boursiers que la remontée de ces dernières semaines équivaut au « rebond du petit chat mort »

La crise bancaire de la zone Euro n’est pas terminée nous dit François-Xavier Chevallier Directeur des études économiques de Diamant Bleu Gestion. Plutôt qu’une recapitalisation au passif des banques, il faut privilégier une reflation des créances à l’actif. Pour cela il faut donner à la BCE le statut de prêteur en dernier ressort de tout état membre. Tant que la BCE, dit il, n’aura pas tous pouvoirs pour dresser un mur de liquidité face à la spitrale de déflation qui se déchaîne au risque de modre sur l’économie réelle, on ne s’en sortira pas…

La prochaine crise hante toujours les esprits

L’austérité  est une erreur prétend de son côté Joseph Stiglitz, économiste américain, faisant partie des représentants du « nouveau keynésianisme ». Sa plus grande inquiétude est que les politiques d’austérité ne fassent qu’aggraver la crise, car toutes les ressources disponibles sont mobilisées pour traiter les problèmes de court terme.La croissance est la grande absente de la réunion du 26 octobre dernier.

Dévaluons l’Euro pour faire passer la pilule de la rigueur recommande Nicolas Bouzou Président d’Asteres cabinet d’analyse et de conseil dans les pages du Revenu du 14/10/2011. Pour lui la juste valeur de l’Euro se situe entre 1,15 et 1,20€ car mener une politique de rigueur avec une monnaie surévaluée mène tout droit vers la dépression économique…

La troisième crise sera chinoise explique François Lenglet éditorialiste  sur BFM. Après la crise des subprime et celle des dettes souveraines, la probabilité d’une crise chinois grave apparaît selon lui inévitable….

 Les crises financières, c’est comme la pêche à l’explosif. Au début on voit remonter des petits poissons, puis ils deviennent de plus en plus gros jusqu’à voir remonter la très grosse baleine. C’est un peu la séquence que nous sommes en train de vivre avec Dexia, suivi par les problèmes de Groupama et probablement bientôt MF Global, le broker remonté par Jon Corzine après son départ de Goldman Sachs. A suivre …

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