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Et si la solution à la migraine était tout simplement la lumière verte ?
©Reuters

Feu rouge sur la migraine

Les ondes vertes sont celles qui déclenchent le moins de signaux électriques dans le cerveau.

Sept millions de Français, près d'un quart des femmes de 30 à 39 ans : c'est la liste des victimes de la migraine en France.

Dans l'écrasante majorité des cas, ces maux de têtes sont associés à la photophobie, qui correspond à une sensibilité anormale à la lumière. Autrement dit, un environnement très éclairé, comme un bureau par exemple, aggrave la migraine. Cela conduit généralement les malades à s'isoler, loin de leur travail, de leur famille et de leurs activités quotidiennes, et à privilégier l'ombre à la lumière.

Tous les types de lumière ? Non, pas tous. Une fine bande du spectre électromagnétique, qui équivaut à un vert pur, réduirait significativement la photophobie, et donc la migraine. C'est le résultat d'une étude récemment publiée dans le journal Brain.

A l'origine, il y a cinq ans, la même équipe de chercheurs avait mis au jour que les migraineux aveugles étaient particulièrement mortifiés par la lumière bleue. Cette découverte a fait germer en eux l'idée que les modifications de lumière affectent les maux de têtes – en bien ou en mal.

D'où l'étude récente. Techniquement, la couleur verte crée les signaux électriques les plus faibles au niveau de la rétine et du cortex cérébral, à la différence du rouge et du bleu. Après réflexion, on conçoit effectivement que le rouge brut est une couleur plus agressive, ce qui explique sa présence dans les feux tricolores.

Mais l'étude doit être reçue avec des pincettes, car elle se concentre sur un faible nombre de patients : seulement 69. Pour confirmer les résultats, il faudrait qu'elle soit répliquée à plus grande échelle.

Burstein, le chercheur à la tête de l'équipe, presse pourtant le pas : il travaille en ce moment à la mise au point d'un éclairage vert de faible intensité, et de lunettes de soleil qui laissent spécifiquement passer la longueur d'onde bénéfique. Pour l'instant, ces deux objets sont hors de prix, mais Burstein espère bien casser le marché – pour le bien des patients.

Lu sur le journal de la Harvard Medical School

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