Coup d'épée dans l'air
Circulation alternée : le faux-débat permanent
La maire de Paris, Anne Hidalgo a pris cette décision pour des raisons plus politiques qu'environnementales.
Dans une opération de com' à destination des bobos et des médias, Hidalgo et ses sbires Verts et roses se sont excités en réclamant une circulation alternée qui ne sert en réalité à presque rien pour lutter contre la pollution.
C'est donc fort logiquement que le ministre de l'environnement, Ségolène Royal, qui ferait décidément un bien meilleur maire que la pauvresse qui en tient actuellement lieu, a refusé ce dérivatif démagogique (Ségolène Royal a finalement annoncé que si la situation ne s'améliorait pas dans le courant du weekend, la circulation alternée serait mise en place lundi 23 mars, ndlr).
Tout d'abord, en cliquant ICI, vous retrouverez un article que nous écrivions il y a à peu près deux ans et qui montrait comment la mairie était en réalité largement responsable de la situation qu'elle dénonce. Bref, il ne s'agit aujourd'hui que d'envoyer un leurre pour éviter que des questions qui fâchent soient posées.
Sur le fond, nous nous contenterons de rappeler que la circulation automobile n'est responsable, tout type de véhicules confondu, que de la moitié des émissions de particules fines - dites P10 - à Paris. En France entière, les émissions de particules fines proviennent à 21% de l'agriculture, derrière le chauffage domestique (34%), l'industrie (31%) mais devant les transports (14%). En réalité, il est bien difficile d'évaluer le nombre de décès prématurés dû à ces particules : lire LA.
Surtout, du diagramme représenté ci-dessus et tiré des chiffres mêmes d'Airparif, on constate aisément que le problème, si problème il y a, est essentiellement lié aux poids lourds et autres utilitaires. Interdire la circulation de la moitié des véhicules légers des particuliers, surtout à essence, qui n'y sont pour quasiment rien, c'est enquiquiner le monde pour enfumer l'opinion. Un vrai résumé du delalgoisme !
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