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Le chromosome X, terreur musulmane ? Pourquoi les islamistes ont un (gros) problème avec le sexe
©Reuters

Bonnes feuilles

À partir de faits et de constats précis (en Europe ou dans les mondes musulmans), Chahdortt Djavann analyse les mécanismes sournois par lesquels l’idéologie islamique s’est créée, s’est insinuée, puis propagée, et comment elle gagne chaque jour plus de terrain en France et en Europe. Elle identifie et nomme les caractéristiques de cette idéologie. Extrait de "Comment lutter efficacement contre l'idéologie islamique" de Chahdortt Djavann, aux Editions Grasset (2/2).

Chahdortt Djavann

Chahdortt Djavann

Chahdortt Djavann, romancière et essayiste, est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages, notamment Bas les voiles ! (Gallimard, 2003), La muette (Flammarion, 2008), Je ne suis pas celle que je suis (Flammarion, 2011), La dernière séance (Fayard, 2013), Big Daddy (Grasset, 2015), Les putes voilées n'iront pas jamais au paradis ! (Grasset, 2016). Son dernier ouvrage, Comment lutter efficacement contre l'idéologie islamique, est paru chez Grasset. 

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Les rapports entre le masculin et le féminin commandent la constitution symbolique de toute société. Il existe de ce point de vue des différences radicales entre les diverses cultures en fonction, notamment, de leur rapport à l’histoire.

Les sociétés occidentales ont connu une évolution accélérée vers la forme démocratique qui se traduit, de façon encore incomplète, par l’égalité absolue des sexes. L’islam est, en règle générale, encore étranger à cette évolution et théorise la différence des sexes, une différence essentialisée qui se retrouve aussi bien dans la structure familiale que sur le plan social, juridique et politique. Il est intéressant de souligner que ceux qui dénoncent haut et fort les tentatives d’essentialisation des musulmans en Occident n’abordent jamais le fait que l’islam essentialise la condition féminine, et les rapports entre hommes et femmes.

L’idée que le féminin et le masculin existent en chaque être humain, quel que soit son sexe, terrifie les musulmans fanatiques et les islamistes. Ils préfèrent annihiler la moindre trace de féminin en eux. Le chromosome X n’est pas populaire parmi les islamistes.

Beaucoup d’intellectuels musulmans disent que l’islam accorde une place importante au domaine sexuel ; certes, mais à la sexualité masculine seulement. Qu’est- ce que désirer quelqu’un, si ce n’est vouloir le mettre en soi, le faire entrer dans son corps ? « Je porte ton odeur sur mon corps, le goût de tes baisers sur mes lèvres. Je respire ton souffle. Dans tes bras je ne sais plus où mon corps se termine et où le tien commence. » Être amoureux, c’est faire du corps de l’autre son sanctuaire. C’est faire corps avec l’autre.

Or pour les islamistes, comme pour les musulmans intégristes, lorsqu’un homme, un garçon, est ému par le contact d’une femme, par l’odeur d’une femme, ou tout simplement, par la vue d’une femme, il devient impur ! Mollahs et imams inculquent ces dogmes « éducatifs » aux adolescents et aux adolescentes.

D’où le zèle des gamins, dès douze/treize ans, pour que leurs soeurs, leurs cousines, les filles de leur quartier portent le voile. Désirer rend vulnérable, dépendant. Humain. Fragile. Les islamistes haïssent l’objet de leur désir : la femme. Ils ne supportent pas ce désir qui les rend dépendants du corps féminin, de ce corps tabou. De ce corps inférieur. Ce désir leur révèle la part féminine de leur masculinité. Malgré leur barbe hirsute, auraient- ils une part de féminité en eux ? Quelle horreur !

Extrait de Comment lutter efficacement contre l'idéologie islamique de Chahdortt Djavann, aux Editions GrassetPour acheter ce livre, cliquez ici

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