Ce que votre nouveau club de sport ne veut pas que vous sachiez sur votre abonnement<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Ce que votre nouveau club de sport ne veut pas que vous sachiez sur votre abonnement
©Flickr

Toutouyoutou

Nombreux sont les Français, qui, au mois de janvier veulent se remettre au sport. Les clubs de fitness l'ont bien compris et n'hésitent pas à profiter de votre motivation pour vous faire signer des abonnements annuels.

C’est bien connu, janvier est le mois des bonnes résolutions : manger plus équilibré, gérer (vraiment) son budget, reprendre les cours d’anglais sans oublier l’irremplaçable "je me remets au sport". En la matière, les Français sont pleins de bonne volonté : dans les salles de sport CMG, un des leader du marché, 25% des adhérents s'inscrivent au mois de janvier.

Une tendance qui est loin d’être purement franco-française. Outre-atlantique, le réseau de clubs Gold Gym voit le trafic sur son site internet augmenter de 40%. Plus près de nos frontières, en Belgique, les inscrits de janvier représentent 13% des adhérents de l’année chez Aspria. Enfin, chez Basic Fit, on accueil deux fois plus de nouveaux membre en janvier qu’au mois de décembre.

Dans l’hexagone, si certains clubs vous proposent des formules sans engagements, nombreuses sont les enseignes qui utilisent le filon de la motivation du mois de janvier pour faire le plein d’abonnements annuels. Plus inattendue, ces dernières comptent aussi (et surtout) sur votre démotivation du mois de février pour remplir leurs clubs… et leurs caisses.

Cette technique est déjà bien connue dans le monde l’aviation : le surbooking. En d’autres terme, inscrire annuellement plus d’adhérents que ne peux en contenir le club et parier un pourcentage de démotivés qui auront bien vite oublié leurs bonnes résolutions. Selon le site américain Planet Money, il s’agirait même du cœur du business model de ces clubs de sport : l’entreprise prospère dès lors que leurs clients ne franchissent pas le seuil des vestiaires !

Aux Etats-Unis comme en France, l’enjeu pour ces grandes enseignes revient donc à attirer le client parfait : celui qui ne viendra peu, voire pas, à la salle de sport. En la matière, le public féminin est particulièrement privilégié. Selon plusieurs études, elles seraient deux fois plus nombreuses que ces messieurs à renoncer à leurs engagements sportifs, d’où la profusion d’affiches pour les clubs de sport illustrés par ces dames. Alors, avant de signer votre abonnement, soyez bien sûr que votre motivation saura passer, sans difficultés, le cap du mois de janvier.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !