Cavalier seul : la stratégie de l’Allemagne est une véritable menace pour le nucléaire en Europe<!-- --> | Atlantico.fr
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La centrale nucléaire de Gundremmingen, dans le sud de l'Allemagne, le 26 février 2021.
La centrale nucléaire de Gundremmingen, dans le sud de l'Allemagne, le 26 février 2021.
©LENNART PREISS / AFP

Bonnes feuilles

Bernard Accoyer et Chantal Didier publient « Une affaire d’Etat, La tentative de sabordage du nucléaire français » aux éditions Hugo Doc. Par ses coups de boutoir incessants, la mouvance anti-nucléaire a mis à mal une filière énergétique facteur de bien-être, de compétitivité économique et d'indépendance nationale. Il est plus que temps de résister aux diktats idéologiques et de s'appuyer sur la science. Extrait 1/2.

Bernard Accoyer

Bernard Accoyer

Bernard Accoyer est le président de l'association transpartisane Patrimoine Nucléaire et Climat (PNC-France). Il a été député Les Républicains jusqu'en 2017 et président de l'Assemblée nationale de 2007 à 2012.

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Chantal Didier

Chantal Didier

Chantal Didier est une journaliste indépendante. Elle a été éditorialiste à l'Est Républicain.

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La politique énergétique allemande va dans le mur. Berlin veut y entraîner l’Union européenne. Avec nous ou sans nous ?

Avec le lancement du programme nucléaire par Georges Pompidou et Pierre Messmer, la France a disposé d’une électricité bon marché, tant pour les particuliers que pour les entreprises. Ce qui lui donnait un avantage de compétitivité face à l’Allemagne. Cet atout, elle est en train de le perdre, tant notre voisin manœuvre, non sans complicité dans l’un de nos ministères, voire de la part de certains élus, pour disqualifier notre énergie atomique. Sous le regard naïf de nos dirigeants s’évertuant à vouloir imiter une stratégie énergétique allemande qui sert les intérêts de Berlin mais nuit aux nôtres.

En la matière, l’Allemagne joue cavalier seul, n’empruntant le chemin d’une politique énergétique européenne que pour imposer la sienne aux autres membres de l’Union. Pourtant, en 1992, la France et l’Allemagne décident de construire ensemble un EPR (European pressurized reactor). Ce projet poussant la sûreté au plus haut niveau devait prendre en compte les visions d’équipes d’ingénieurs des deux pays, ce qui le complexifia. Mais, en 1998, Gerhard Schröder décide de ne plus développer le nucléaire, laissant la France seule pour porter un projet conçu à deux. Le groupe allemand Siemens rompt son accord avec Areva et en conclut un avec le Russe Rosatom.

Tout le monde a aussi en tête la décision – toujours unilatérale – d’Angela Merkel d’abandonner d’ici à décembre 2022 toute production d’électricité d’origine nucléaire, après le tsunami qui a gravement endommagé la centrale japonaise de Fukushima Daiichi, accident nucléaire de degré 7, en 2011. Choix d’une ingénieure de formation qui a pesé les avantages et les risques ? Comme elle le dira plus tard, ce sont en fait des raisons politiques qui ont guidé sa décision. Originaire d’Allemagne de l’Est, la chancelière a plutôt tenu compte d’une opinion publique qui garde une image guerrière de l’atome. En ce début des années 2010, il se trouve aussi qu’elle a besoin des Verts pour préserver sa majorité CDU dans quelques Länder. Et qu’elle anticipe une éventuelle grande coalition de gouvernement avec des Grünen qui ne craignent pas de s’associer à des conservateurs comme à des sociaux-démocrates. Sauf que pour les Verts allemands, la sortie du nucléaire n’est pas négociable.

Angela Merkel initie donc un Energiewende – tournant énergétique – visant à remplacer l’électricité nucléaire par des énergies renouvelables, l’éolien et le solaire, où les industries allemandes sont bien placées et pourront se développer. Les écologistes applaudissent, même s’il s’agit de renoncer à une énergie décarbonée pilotable pour d’autres, décarbonées certes, mais intermittentes. Ce qui va contraindre à conserver et à faire tourner les centrales à charbon à chaque défaillance de la météo. Il est vrai que l’exploitation du lignite et son utilisation dans des centrales électriques maintiennent près de 30 000 emplois. Ce qui est relativement peu, mais elles sont concentrées dans des territoires de l’ex-Allemagne de l’Est en voie de désindustrialisation, où l’extrême droite réalise des scores importants. En mai 2020, tandis que nous fermions les deux réacteurs de Fessenheim, une nouvelle unité de production électrique au charbon a été ouverte en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Datteln 4 ! Et, en 2021, la première pierre d’une centrale à gaz a été posée en Bavière. Beaucoup d’autres suivront.

Les gains en matière de lutte contre le réchauffement climatique ne sont pas à la hauteur des espérances. En 2019, la production d’électricité allemande émettait près de dix fois plus de CO2 par KWh qu’en France. Et si, en 2020, les objectifs de réduction de gaz à effet de serre étaient atteints, la raison en incombait à la pandémie de Covid-19 qui a fortement réduit l’activité économique. En 2021 avec la reprise, ses émissions auront augmenté de 6%. Il convient aussi de noter que Berlin a pris comme référence de base les gaz émis en 1990, c’est-à-dire au moment de la réunification qui a intégré des industries est-allemandes fortement polluantes et plus faciles à verdir ! La comparaison en devient plus favorable.

La décision de la « chancelière du climat » en 2011 valait croche-pied à son partenaire français : un choix opéré sans aucune concertation et qui déstabilisait la filière nucléaire hexagonale. Ce n’était pas la première avanie dans les relations franco-allemandes en matière d’énergie alors que Paris bénéficiait du leadership technologique sur le nucléaire. Au moment où Areva traitait les déchets nucléaires des centrales allemandes, Gerhard Schröder choisit de privilégier le gaz russe, à travers notamment le projet Nord Stream 2. Au terme de quelles négociations ? Comment expliquer que Gerhard Schröder se retrouve ensuite à la tête du comité d’actionnaire de la société qui exploite ce gazoduc sous contrôle du géant gazier russe Gazprom ? En 2017, il deviendra aussi président du conseil d’administration de Rosneft, géant pétrolier russe. Il est vrai que les gaziers ont tout intérêt au développement de l’éolien et du solaire, puisque cela les rend incontournables pour assurer la sécurité pilotable des énergies intermittentes. Lorsque soleil et vent s’arrêtent, les centrales à gaz doivent démarrer.

L’offensive allemande contre l’avantage de compétitivité français va également passer par Bruxelles. Chacun sait que l’Allemagne cultive l’art d’user des institutions européennes pour amplifier son influence et développer son efficacité. Ses eurodéputés y déploient assidûment leurs talents avec constance et sens des intérêts de leur pays, là où Paris envoie souvent des battus du suffrage universel ou des amis à récompenser. Quelle que soit leur capacité à suivre des dossiers, négocier des compromis, faire aboutir des projets. Ou simplement être présents au moment des décisions importantes. De leur côté, les hauts fonctionnaires tricolores imaginent rarement que leur promotion se construit dans les directions européennes. Quant aux ministres français chargés des Affaires européennes, leur rotation accélérée leur laisse peu de temps pour s’approprier les dossiers et donne le tournis à nos partenaires. Et on ne peut pas compter sur le ministère de l’Environnement pour qu’il défende à Bruxelles ce qu’il combat à Paris.

Pour réduire le nucléaire français, Berlin va s’appuyer sur les règles commerciales de l’Union européenne, une concurrence « libre et non faussée » conduisant à une dérégulation. D’abord l’UE, dans les années 2010, va demander à la France de réformer son marché de l’électricité et de vendre une partie de la production électronucléaire d’EDF à prix sortie usine pour que les concurrents de l’entreprise publique puissent rentrer dans la compétition commerciale avec elle. But recherché : que les fournisseurs alternatifs développent leurs propres outils de production pour entamer la position dominante d’EDF et faire baisser les prix de l’électricité ! Qui pouvait croire une seule seconde à cette fable de la baisse du prix de l’électricité ? Aucun autre outil de production ne pouvait être compétitif face au MWh nucléaire historique vendu au prix sortie d’usine ? Il était donc évident que, après avoir joué ce mauvais tour à EDF, les revendeurs n’auraient aucun bilan positif à présenter en matière d’outils de production. Parallèlement, il fallait que les concessions hydroélectriques détenues par EDF soient mises en concurrence, ce qu’aucun autre pays ayant des productions hydrauliques en Europe n’a fait.

Si nos « élites politiques », comme il est d’usage de les appeler, avaient réfléchi pour comprendre à qui allait bénéficier le crime de destruction d’EDF, elles auraient poliment dit à la Commission « d’aller faire sa confiture ailleurs », comme disent nos cousins québécois.

La France, toujours le petit doigt sur la couture du pantalon, ne s’est pas posé la moindre question, n’a pas conduit la moindre réflexion. Elle a lancé la commission dite Champsaur qui finit par proposer une loi sur une nouvelle organisation du marché de l’électricité (NOME). Adoptée par le Parlement français en 2011, cette loi consacre l’obligation pour EDF de vendre un quart de sa production d’électricité nucléaire à ses concurrents. À un prix fixé à 42 €/MWh alors qu’au même moment, la Cour des comptes calculait que le coût économique complet du MWh du parc historique s’établissait à 55 €.

L’aubaine était rêvée pour les revendeurs d’électricité pouvant acheter à prix coûtant jusqu’à 100 TWh d’électricité nucléaire sans en assumer le moindre risque : de sûreté, technique, financier et social. Pire : quand le prix de l’électricité baisse en dessous de 42 €/MWh sur le marché, les revendeurs délaissent EDF, qui doit quand même assurer les charges de maintenance, de sûreté et d’investissements. La loi n’a pas prévu de clause d’obligation d’achat ! On ne fait pas mieux dans la stupidité.

De leur côté, les revendeurs n’ont construit aucun nouvel outil de production d’électricité, se contentant de se gaver avec celle, nucléaire, produite par EDF et revendue la plupart du temps avec l’estampille « électricité verte ». Ils peuvent en effet acheter des certificats Verts comme l’on fait des certificats de virginité ! Et la France, fière de sa loi NOME, va la déposer à Bruxelles, sans comprendre que cela revenait à offrir la tête d’EDF sur un plateau, comme Salomé le fit avec celle de Jean le Baptiste il y a deux mille ans.

Histoire d’augmenter d’un cran la compétitivité des revendeurs, la Commission de régulation de l’énergie, la CRE, fait encore mieux : elle contraint EDF à vendre à ses clients une électricité soumise à un tarif réglementé – le Tarif réglementé de vente (TRV) – qui va évoluer à la hausse en permanence. Alors que, pendant ce temps, le tarif ARENH reste bloqué. D’où une concurrence plus sévère qui fait perdre à EDF des milliers de clients (jusqu’à 150 000 abonnés en moins chaque mois en 2020). La CRE semble s’en réjouir, y voyant la preuve du développement de la concurrence. Au bénéfice de trois revendeurs principaux qui ont tous été épinglés pour du démarchage mensonger et des pratiques commerciales douteuses, mais aussi d’une centaine d’entreprises commerciales attirées par la bonne affaire faite sur le dos d’EDF.

Autre cadeau : l’évaluation du « quart de la production » d’EDF. Avec l’arrêt de Fessenheim et les travaux post-Fukushima dans les centrales nucléaires, la production d’électricité nucléaire a baissé. Un quart correspond aujourd’hui à 85 TWh, mais l’entreprise historique doit toujours en vendre 100 TWh au prix ARENH ! Face à l’explosion des prix, les revendeurs, Que Choisir ? et la CRE demandent même à l’État d’autoriser la vente de 150 TWh. Ce qui n’est pas loin de représenter la moitié de la production d’EDF. En matière de dépouillement, il doit y avoir des limites…

Les concessions à l’Europe et à nos amis allemands se sont poursuivies. En 2015, la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV), qui prévoyait 50% de nucléaire en 2025, allait dans le sens voulu par Berlin. C’était déjà un grand pas vers la sortie du nucléaire tout comme l’arrêt des 2 tranches de Fessenheim. D’ailleurs, le bilan prévisionnel de RTE qui a suivi faisait, pour 2050, plusieurs scénarios dont un de sortie du nucléaire. Fallait-il y voir l’œuvre du rapporteur de la LTECV, le député socialiste François Brottes, devenu juste après président du directoire de RTE ? Pour les concessions hydrauliques, Ségolène Royal, ministre de l’Environnement puis ambassadrice des Pôles, avait trouvé la solution dans cette LTECV : une Société d’économie mixte par vallée et le problème était réglé. Sauf celui de la responsabilité de la sûreté hydraulique et de son optimisation à la taille de la France.

Il arrive toutefois que la réalité modifie les trajectoires. Sitôt élu président de la République, l’ex-ministre, l’ex-banquier d’affaires, confronté à cette échéance utopique et immédiate, décide de repousser de 2025 à 2035 la date à laquelle le nucléaire représentera 50% de notre mix électrique ; la fermeture de quatorze réacteurs est confirmée. Un délai moins farfelu, mais guère plus réaliste et qui ne repose pas plus sur l’étude sérieuse des moyens et conséquences de ce 50% à valeur plus politique que scientifique. Le ministre d’État Nicolas Hulot en conçoit une grosse frustration. Les Allemands manifestent leur mécontentement. Emmanuel Macron leur offre la fin anticipée de Fessenheim, sans attendre le couplage au réseau de Flamanville, ainsi que l’avait décidé François Hollande. Et en pleine pandémie ! Le projet Hercule de scission d’EDF, lui, se voit remis à plus tard.

Ministre du Budget de François Hollande, Emmanuel Macron a dû être interpellé par l’Union européenne au sujet de la loi NOME, qui engageait la France et non EDF. Intervenant pour tenter de relever le prix ARENH afin de redonner une marge à l’entreprise historique, il s’est vu répondre que le développement de la concurrence dans le secteur de l’électricité n’allait pas assez vite en France. D’où son idée géniale de séparer la production nucléaire et son ingénierie des autres activités d’EDF pour en faire une entité à part. Le nom du projet ? Hercule, fils de Jupiter… Pourquoi une telle séparation ? C’est un mystère. Les énarques et banquiers d’affaires aiment les Meccanos industriels, même s’ils finissent souvent mal, à l’image d’Anne Lauvergeon et d’Areva. Peut-être le ministre du Budget espérait-il aussi faire main basse sur les provisions de démantèlement de fin de cycle du combustible. À moins qu’Emmanuel Macron ne soit vraiment opposé au nucléaire et que le sacrifice de la filière pour faire plaisir à la chancelière ne lui pèse pas vraiment.

Renvoyé à Bruxelles, le projet Hercule revient sous la forme d’une scission d’EDF en trois entités. Une entreprise publique (EDF bleu) regrouperait les centrales nucléaires et le réseau de transport. Une autre (EDF vert) chapeauterait les activités commerciales, la distribution d’électricité et les énergies renouvelables. Cotée en Bourse, elle pourrait attirer les investisseurs pour développer l’éolien et le solaire. Une troisième 100% publique (Bleu azur) concernerait les barrages hydroélectriques. Pour justifier cette séparation, l’État explique qu’il sera obligé d’intervenir pour aider EDF à investir dans le renouvellement de son parc. Il peut le faire pour une entreprise nationalisée, mais pas pour une société anonyme. D’où le nucléaire coiffé par une entité publique.

Sauf que, lorsqu’une SA est détenue à 85% par l’État et que son cours de Bourse est infime, elle peut être renationalisée sans problème. Par ailleurs, l’État a prélevé sur EDF 20 milliards de dividendes en dix ans, soit le prix de 3 EPR 2. Pourquoi ne pas les lui restituer ?

Le projet Hercule suscite de nombreuses oppositions, politiques, syndicales, sociales. Beaucoup craignent que le nucléaire ne soit pillé par des revendeurs d’électricité assoiffés de bénéfices alors que la filière ne pourrait pas tirer profit des gains obtenus à coups de prix garantis dans les énergies renouvelables. En route, la réforme a perdu son nom, « Hercule » le cédant à « Grand EDF » et le président de la République l’a mise en mode pause. Elle ne sera pas actée avant l’élection présidentielle. Tant pis si cela déplaît à Bruxelles et Berlin, mais le sujet paraît trop politiquement inflammable dans une campagne qui devrait poser la question de la souveraineté énergétique de la France.

Il y aura de quoi animer les débats ! Autre cheval de Troie allemand dans les instances européennes : les débats sur la « taxonomie verte ». Berlin refuse de reconnaître le nucléaire comme une énergie propre bien que décarbonée. Ce qui lui interdit de recevoir des subventions sans être attaqué au nom du refus catégorique des aides d’État et d’avoir accès à certains financements. Le président de la commission Environnement du Parlement européen, l’écologiste français converti à la macronie Pascal Canfin approuve, mais accepte que les cycles combinés au gaz méthane soient aidés par les gouvernements ! En oubliant qu’une centrale à gaz émet 420 g de CO2 par KWh contre 6 g de CO2 pour l’électronucléaire ! Raison avancée : le méthane n’est qu’une énergie de transition qui sera progressivement remplacée par le biogaz, l’hydrogène vert et le méthane de synthèse. Mais de qui se moque-t-on ? Les gazoducs Russie-Allemagne ne sont que des installations qui vont durer quinze ans ? Encore mieux, dans le plan de relance de l’UE, on va mettre, à l’horizon 2050, 470 milliards d’euros sur l’hydrogène. Qui sera bleu avant d’être vert un jour peut-être, car l’électrolyse exige beaucoup de cette électricité produite par des centrales à gaz. Victoire du gaz sur le nucléaire par 2 à 0. Bravo les gaziers !

Pour sortir des impasses, la Commission a l’art de trouver des compromis souvent bancals. Celui qui s’est dessiné pour la taxonomie n’est pas que bancal, c’est une défaite pour le nucléaire, pour la France et les États membres nucléophiles. En qualifiant de transitoire le nucléaire, comme le gaz naturel, c’est le gaz qui gagne, en raison de la construction nettement plus rapide de centrales moins chères s’amortissant plus vite. Les investisseurs rechigneront à aller vers les lourds investissements nucléaires et les industriels resteront entravés par l’incertitude qui définit une transition. Mais n’est-ce pas ce que visent l’Allemagne et ses alliés dont l’influent député européen Pascal Canfin, proche du président de la République ?

Il est temps pour Paris de réagir. Et de signifier à l’Allemagne qu’il lui appartient d’assumer les conséquences de ses choix énergétiques sans tenter d’imposer son modèle aux autres pays européens, dont la France.

Extrait du livre de Bernard Accoyer et Chantal Didier, «  Une affaire d’Etat, La tentative de sabordage du nucléaire français », publié aux éditions Hugo Doc.

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