Candidat du "moi je" : le best of des envolées narcissiques de Donald Trump dans sa course à la Maison Blanche<!-- --> | Atlantico.fr
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Donald Trump est officiellement candidat à l'investiture Républicaine.
Donald Trump est officiellement candidat à l'investiture Républicaine.
©Reuters

Vibrant

Le milliardaire est officiellement candidat à l'investiture Républicaine avec un programme unique : sa réussite personnelle. Et il le fait savoir.

Qui a dit que le mythe du self-made-man à l'américaine était mort ? En présentant sa candidature pour le camp des Républicains, le milliardaire Donald Trump, 405ème fortune mondiale, est venu remettre au goût du jour l'image du futur président riche et successful. Quitte à en devenir caricatural, comme le relève le Washington Post au lendemain du discours du businessman, devenu donc homme politique. Trump, connu pour son franc-parler, a ainsi utilisé le mot "je" pas moins de 195 fois à travers 257 références… à lui-même. "Je suis vraiment riche," "je suis fier de mon succès. Très fier," "je fais un boulot extraordinaire…" Une chose est sûre, l'homme n'est pas avare en autocongratulations. "J'ai les plus beaux terrains de golf du monde. J'en ai même un à côté de la Maison Blanche" lâche-t-il à ses supporteurs. "Une des plus grandes banques du monde m'a dit un jour, 'Donald, tu ne fais pas assez d'emprunts. On peut te prêter 4 milliards de dollars ?' J'ai répondu que je n'en n'avais pas besoin." Effectivement, c'est la  fortune dont il dispose, à titre personnel, selon Forbes. Et même lorsqu'il tente une pointe d'humilité, c'est un échec : "Je ne dis pas tout ça pour fanfaronner" affirme-t-il. "Je n'ai même pas besoin de fanfaronner."



"Si le rêve américain n'était pas déjà mort, il se serait suicidé en écoutant les 45 minutes du discours de Donald Trump" s'agace le journaliste Dana Milbank, qui rappelle que le fossé entre les riches et les pauvres "n'a jamais été aussi important depuis la Grande Dépression."

Au-delà des envolées narcissiques, le candidat Trump a aussi choqué pour ses propos sur les Mexicains. "Quand le Mexique nous envoie ses gens, ils n'envoient pas les meilleurs éléments. Ils envoient ceux qui posent problèmes. Ils apportent avec eux la drogue. Ils apportent le crime. Ce sont des violeurs" avait-il clamé créant un tollé à travers l'Amérique. Fidèle à sa gouaille offensive, il a même annoncé vouloir construire un mur de 3000 kilomètres à la frontière. "Je vais construire un mur et personne d'autre ne construit mieux les murs que moi" insiste le magnat de l'immobilier. Et de préciser : "Et c'est le Mexique qui paiera !"

Et pour ceux qui douteraient de son âme charitable, il rappelle qu'il donne "beaucoup d'argent aux œuvres caritatives et à d'autres choses. Je pense que je suis vraiment une très bonne personne." Ouf, nous voilà rassurés.

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