BHL ouvre la voie Royal à DSK

Quand il ne s’occupe pas des assiégés de Benghazi et Misrata, Bernard-Henri Lévy tente de rapprocher les socialistes français. Deux en particulier qui lui sont proches : Dominique Strauss-Kahn et Ségolène Royal. Le philosophe qui avait soutenu DSK à la primaire socialiste en 2006 avait ensuite fait campagne au côté de Ségolène Royal en 2007. Aujourd’hui, pensant que DSK serait le meilleur candidat de la gauche pour affronter Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle en 2012, il déploie tout son pouvoir d’influence afin de convaincre la présidente de la région de Poitou-Charentes de se retirer des primaires et  de dealer un ministère important avec le directeur du FMI en cas de victoire.  Selon une source proche de l’ancienne candidate à la présidentielle en queue de peloton dans les sondages, « ces tractations devraient aboutir car de toute façon, pour des raisons évidentes, Ségolène ne soutiendra, ni Martine Aubry qui lui a volé le parti, ni son ex-compagnon François Hollande ».