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Mahsa Amini est morte après son arrestation par la police des moeurs en Iran.
Mahsa Amini est morte après son arrestation par la police des moeurs en Iran.
©Capture d'écran YouTube / DR

Le silence honteux de nos féministes

Et de courageuses femmes iraniennes protestent.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Elle s’appelait Mahsa Amini. Elle avait 22 ans. Et marchait dans la rue avec un voile mal ajusté laissant sans doute échapper une boucle de cheveux. La police des moeurs l’a arrêtée. Elle a été traînée au commissariat. On l’a frappée jusqu'à ce que mort s'en suive. 

Cet horrible lynchage a revolté les femmes iraniennes. Elles ont protesté et manifesté en criant “A mort Ali Khamenei !”. “A bas le dictateur” ! 

Elles ont fait plus et ont défié les mollahs en se coupant les cheveux et en brûlant leurs voiles. Ces vidéos ont fait le tour de l’Iran et sont parvenues jusqu’en France. Les femmes iraniennes ont du courage. Et que disent nos féministes ? Où sont Caroline de Haas, Sandrine Rousseau et Clémentine Autain ? 

Elles se taisent ! Quand une femme meurt en France, elles sont promptes à dénoncer un féminicide. Mais pour ces lamentables féministes, la jeune Iranienne n’a pas été victime d’un féminicide. Pourquoi ? Parce que les auteurs de cet assassinat ne sont pas des mâles blancs !

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