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Affaire Mila : le ministère des Armées nous écrit
©Capture d'écran twitter

Peut mieux faire

Nous sommes très flattés mais nous demeurons très perplexes.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Les vagues provoquées par l’exclusion de Mila de son lycée militaire sont parvenues, en flots impétueux, boulevard Diderot, au siège du ministère des Armées. Peut-être même qu’elles ont mouillé les délicats petits escarpins de Florence Parly.

C’est pourquoi, voulant dissiper la désastreuse image de ce scandale que donne l’institution militaire, le ministère des Armées a jugé nécessaire d’apporter des précisions à un article jugé sans doute trop sommaire.

Il est vrai que, avec tant d’autres, Le Point, Le Figaro, Causeur, nous avons fait confiance au père de Mila. Il avait accusé le colonel proviseur du lycée de « lâcheté »  pour avoir exclu sa fille de l’établissement. Sans doute ce brave homme était-il aveuglé par la colère et n’a rien compris à ce qu’on lui disait.

Donc d’après le ministère des Armées, Mila n’a pas été « exclue ». On lui a simplement proposé de « suivre un temps un enseignement à distance dans un  lieu sûr et gardé secret ». Nous, on pensait bêtement qu’un lycée militaire était un lieu sûr.

Ainsi Mila n’aurait pas été exclue mais seulement éloignée. On joue là sur les mots. Et le père de Mila se refuse à voir la différence qu’il y a entre une exclusion et un éloignement. Le ministère des Armées nous précise qu’il est soucieux de la sécurité de Mila et de celle des 750 élèves du lycée. « L’établissement continuera à être protégé » assure le ministère. C’est sûr, Florence Parly va y envoyer des renforts.

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