5 fausses bonnes idées à ne pas suivre pour organiser votre team building

Mon séminaire va suffire à régler les problèmes et assurer la cohésion de l’équipe

Faux. Et oui, il faut une certaine forme de régularité : ce n’est pas un séminaire de deux ou trois jours qui va résoudre un problème ou redonner de la cohésion à une équipe. S’il n’y a pas des phases de préparation et de suivi, cela ne sert à rien. A la fin d’un séminaire, il faut prendre un certain nombre de bonnes résolutions et, par exemple, faire le point 6 mois plus tard. Autre exemple, on peut se rendre compte à l’issue d’un séminaire que certains membres vont avoir besoin d’un accompagnement individuel, c’est d’ailleurs quelque chose qui est vivement conseillé.


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"Bourrer” le séminaire et le mener sur le même rythme que le quotidien

Faux. Le séminaire, c’est le bon moment pour prendre de la distance sur son activité. Pour cela, il faut regarder la manière de s’y prendre. J’entends parfois des gens dirent "on a bossé jusqu’à minuit, c’était génial" : le bon rythme ce n’est certainement pas un rythme "habituel" de travail. Par exemple, je ne prévois jamais de travail après le diner, mais plutôt une activité d’échange. De manière générale, un séminaire de travail intensif n’est jamais très productif.

Changer la méthode et l’intervenant à chaque séminaire

Faux. Comme dit précédemment, la cohésion d’équipe mérite un suivi. Évidement, il ne faut pas être marié à un consultant mais les meilleurs résultats auprès d’équipes s’obtiennent au bout de 3 voire 4 ans. Le but d’un séminaire, ce n’est pas de faire le tour des méthodes, ça doit répondre à un objectif. Sans cet élément en tête, vous risquez de faire du zapping permanent et de ne pas approfondir la question fondamentale de votre séminaire.

Associer des activités physiques qui n’ont rien à voir avec le team building

Faux. L’activité sportive ce n’est pas un grand jeu de colonie de vacances : il y a deux écueils fréquents sur cette question. La première c’est le risque que l’activité soit associée à de l’enfantillage : "On s’embête, pourquoi ils nous font faire cela !". L’autre risque, c’est que l’activité choisie n’aille pas dans le sens de la cohésion de l’équipe. Typiquement, une activité de compétition où il faut arriver le premier. Soit on fait de la compétition, soit de la cohésion mais pas les deux ! Par exemple si vous prévoyez une course en bateau, privilégiez un objectif d’arriver ensemble dans le port et surtout pas de désigner gagnant celui qui arrivera le premier.

Inviter le grand patron pour qu’il "passe des messages”

Faux. Ce n’est pas le lieu pour ça. Le risque c’est que ce grand patron débarque juste pour endosser le rôle du "grognard" sans qu’il ne connaisse les conclusions du séminaire.  Une intervention de ce type doit se préparer en fonction de ce qui a été dit ou fait durant le team building.  Cela évite aussi le jeu récurent de "qui va poser la question intelligente devant le patron". Une intervention d’un grand patron cela ne s’exclue pas mais cela se prépare car n’oublions pas que la communication va dans les deux sens.